ed

R. À. Provin

9916 110e rune —C'est PPT 1931 do nos EAN ss

la perfection —J. Novicow.

clal des Oblats :

=

Vol. VI.

“DIEU ET PATRIE”

oo mm) eme

L'apostolat de la presse est néces- gaire au même titre que l’école, puis- que la presse, c'est l’école des adultes.

Cardinal Andrieu

La paix avec la France et L’Angleterre

L’ex-prince héritier d’Alle- magne accorde une in- terview à un journal de Paris.

PARIS. Le Petit Journal publi- ait, la semaine dernière, une entrevue avec J’ex-prince héritier Frédéric- Guillaume d'Allemagne. la deuxième d'une série qui s'intitule: “Y aura-t- il une guerre?”

Le prince a déclaré: “Je suis cer- tain qu'il n'y aura pas d'autre guerre franco-allemande. Tout le pouvoir dont je dispose ou dont je pourrai &isposer, je l’emploiïerai à amener une meilleure entente entre la France et l'Allemagne. Nous sommes deux veil- les nations et nous tendons à avoir de plus en plus les mêmes caracté- ristiques démocratiques. Il en est de même avec la Grande-Bretagne. Nous dérivons vers une population amoin- drie et la nrédominance des anciens. Du côté de l'Orient, le peuple slave, et derrière lui les Asiatiques nous

LA LANGUE FRANCAISE EST LA

DES CONFERENCES

La délégation française à la Conférence Internationale de Londres sur la propriété indus- trielle a obtenu que la langue française reste la seule langue of- ficielle de Funion internationale pour la protection de la propriété industrielle et qu’en conséquence l2 convention qui doit intervenir entre les 40 puissances siégeant à la conférence soit uniquement ré- digée en français.

Le discours du chef de 11 délé- gation allemande, qui a soutenu la thèse française, a produit la plus vive impression sur les dé- légations étrangères.

LE CREDIT AGRICOLE

La nouvelle loi en vigueur dans les provinces de l’ouest d’abord

OTTAWA. La loï du crédit agri-

menacent. Nous avons des idéals com- |cole est entrée en vigueur vendredi muns à défendre. Est-il possible que |dans les provinces de l'Alberta, Sas-

nous ne comprenions pas cela?

“Sans doute l'Allemagne a des de- mandes à faire à l'Europe, mais il me parait raisonnable que l'Allema- gne soit reconnue, non parce qu'elle deviendra assez forte pour intimider, mais parce que chacun réalisera qu’- elle représente un facteur indispen- sable dans le bloc occidental pour la défense des intérêts communs.

“Les pays étrangers ne peuvent pas réaliser la dette de reconnaissance que l'Allemagne doit à Hitler. C'est un homme d'une incomparable éner-

katchewan et Manitoba. La procla- mation a été publiée dans la Gazette du Canada. L'administration de cette loi sera confiée à l'honorable E. N. Rhodes, ministre des Finances. Com- me les besoins des fermiers sont plus pressants dans l’ouest qu'ailleurs, la

EDMONTON,

lauréats des trois

GRADE VIII:

ALBERTA, LE 22 AOÛT 1934

No. 42

ssque orrtcmue pes Grax. [PIX D'OVINCIAUX àCCONdÉS aux

catégories des

Grades Ï à VIE mclusivement

Catégorie “A”: Elèves des pensionnats: Prix décerné à Mile Thérèse Vallée, Couvent de l’As-

SOMPTION, de nsiisssisssssccsesessesee Catégorie “B”’: Elèves extern

es des villes et villages;

88

Prix décerné à Mlle Simone Brisson, Couvent de l’As-

somoption,

86.5

Catégorie “C”: Elèves des écoles de campagne; Prix décerné à Mlle Anne-Marie Royer, Ecole Charest,

GRADE VII:

pins ie ecran Mans 66:

Catégorie “A”: Prix décerné à Mile Alma Gaumont,

Couvent Youville, Catégorie “B”: Prix décern seau, Couvent Notre-Dame,

as rene ii en Mess OT é à Mile Jeannette Rous- 96

Catégorie “C”’: Prix décerné à Mlle Jeanne Laferrière,

Ecole Lac Magloire,

GRADE VI:

se intimes. 81

Catégorie “A”: Prix décerné à Marcelle Bérubé, Cou-

vent de lAssomption, Catégorie “B”: Prix décerné Sacré-Coeur, Edmonton Catégorie “C’': Prix décerné Ecole Riopel, Morinville

loi sera mise en opération dans cette GRADE V':

partie du pays en premier lieu, et elle s'étendra ensuite aux autres provin- ces.

O

gie. Nous avons besoin de lui plus que de n'importe quel autre, et par la

Villeneuve frappé

force de son magnétisme, l'évolution | ?

historique de l'Allemagne est réglée à | de paralysie

tout jamais”. RE CO 2 ner 4 Jeudi

LES FETES

|

Son Eminence a son che-

TRIFLUVIENNES __ vet.—Pas de danger

Une parade de chars allé- goriques les termine

TROIS-RIVIERES Toute la fée- rie d’un spectacle d’un conte des Mille et une Nuits a provoqué, mar- di soir le 14 août, les applaudisse- ments d’une foule de 35,000 person- nes environ, alignées le long des rues, défila une parade de chars allé- goriques illuminés. C'était le clou du programme des manifestations orga- nisées par le comité des fêtes du tri- centenaire de la fondation des Trois- Rivières.

Dans un décor d’un éclat éblouis- sant, vingt-six groupes symboliques ont illustré une page gslorieuse de l'histoire trifluvienne, ou évoqué les coutumes qui forment le trésor de nos traditions canadiennes. D'autres symbolisaient, de façon grandiose, les merveilles de la science et du progrès moderne.

Tous ces chars étaient montés par des marquis et des marquises, des reines majestueuses, des seigneurs superbes, des indiens panachés ou des fées symboliques. Tirées par des chevaux que dirigeaient des palefre- niers en livrées, aux couleurs vives, les voitures étaient séparées l’une de Vautre par des régiments de Zoua- ves de cadets, de scouts, des person- nages historiques, en costumes exo- tiques, tout une symphonie de cou- leurs, que les éclairs fulgurants des fusées animaient d’un chatoiement mystérieux, dans les ténèbres du soir.

MD ———

Un boulanger se coupe

|

immédiat.

MONTREAL. Son Eminen- ce le cardinal R. M. Villeneuve, OM, archevêque de Québec, a été appelé jeudi, en toute hâte au chevet de son vieux père, frappé soudainement de paralysie.

Monsieur Villeneuve est âgé de 16 ans. La paralysie l'a atteint au côté gauche et lui a fait per- dre l’usage de la parole. Le cardi- nal Villeneuve a passé la journée avec son père. Apprenant par la suite, qu’il n’y avait pas de danger immédiat, il reprit le train pour Québec.

————— 200 LA CENSURE DES FILMS.

LONDRES. Le Bureau de Cen- sure des films en Angleterre a rejeté plus de films que jamais en 1933, a-t- on annoncé hier.

Le rapport annuel du bureau révèle que 504 films ont été censurés. Les examinateurs examinèrent 5,489,217 pieds de pellicules et en rejetèrent 11258 pieds.

|

Oo————

LA GAZOLINE A UN SOU

PARIS. L'eau salée fournira un substitut pour la gazoline si l’inven- tion d’un citoyen de Rouen subit heu- reusement les épreuves finales. On dit que le nouveau produit, dénommé “Sahal" est presque identique à la gazoline et qu'il a donné satisfaction

une artère en trébuchant |au cours des essais fait par des tech-

QUEBEC. Un fatal accident s’est produit à Sainte-Anne-de-Beaupré. M. Romén Gagnon, boulanger, de Beaupré, venait porter le pain au mo- nastère. J1 avait les bras chargés et perdit pied en entrant. Dans sa chu- te il brisa la vitre de la porte et se blesse gravement à un bras. Des artè- fes avaient été coupées et la perte de sang fut telle que le blessé succomba peu de temps après au -sanatorium. il avait été transporté. .

000 ———

Un homme des cavernes

BRISTOL, Ang. Un jeune ex- centrique des environs se sent pris d'un tel amour pour la nature, qu'il préfère à une bonne nuit passée dans son lit, le sommeil qu'il prend, cou- vert d’une peau de léopard et perché au sommet d'un arbre.

niciens. Son coût reviendrait à un sou par gallon.

3

D

BERLIN. La publication de sta- tistiques pour le premier semestre de 1934 révèle que les problèmes de l'Al- lemagne en ce qui concerne le com- merce étranger sont de plus en plus sérieux. Les importations durant cet- te période ont augménté de 10 pour cent, et les exportations ont diminué de 12 pour cent, par comparaison 2- vec la période correspondante de 1933. .

et “a

cd MONTREAL. Le lt-col. Rodol- phe Bédard, de Montréal, a été réé- lu pour un Cinquième terme prési- dent de la Société des Artisans Ca- nadiens-Français, mercredi, à la der- nière séance de la convention de cette

| organisation.

Le père du Cardinal!

85 à M. Paul Pilon, Ecole du 86 à Mlle Des Neiges Brault, 82

Catégorie “A”: Prix décerné à Mlle Aline Caouette,

Couvent Notre-Dame, Morinville

Catégorie “B'‘: Prix décerné Ecole Thibeault, Morinville

Ste-Claire, Lamoureux

GRADE IV:

Catégorie “A”: Prix décerné à Mie Marguefité Dal: laire, Couvent Youville, St-

Catégorie “B”: Prix décerné

vent Notre-Dame, Morinville

Catégorie “C”: Prix décern Ecole Charest, Beaumont

99.5 à Mlle Simone Champagne, 89.5

Catégorie “C”: Prix décerné à M. Emile Rocque, Ecole

Albert 87 à Mlle Claire Trottier, Cou-

98 é à Mlle Hélène Dagenais,

93

(Suite à la page 8)

[eut rejeté la requête du Vatican de-

[lèges que sous la monarchie.

UNE REFORME DANS L'ENSEI- GNEMENT ALLEMAND.

BERLIN. Dorénavant, petits Allemands n'apprendront à

les

lire et à écrire que les vieux ca- ractères gothiques, selon un ordre donné aujourd'hui par Bernhard Rust,

L'ordre entrera en vigueur à Pà-

ministre fde l'instruction.

| |

ques, l'an prochain.

Jusqu'ici on enseignait concur- remment en Allemagne la lecture

et l'écriture tant des caractères latins que des caractères gothi- ques, ce qui permettait ensuite aux étudiants d'aborder sans pré- paration spéciale l'étude des au- tres langues.

——

——— 08

RUPTURE DES | NEGOCIATIONS

|, MADRID. L'Espagne a suspendu les pourpalers du concordat avec le Vatican et donné instruction à Lean- dro Pita Romero, ministre des Affai- res Etrangères et négociateur spécial de rentrer immédiatement à Madrid.

Les négociations ont été suspendues après que le gouvernement espagnol

mandant pour les mariages religieux |

sous la république les mêmes privi-

|

2 ———————

MENACE AUX PROFITEURS AMERICAINS

WASHINGTON. Le président

| agress

ALLOCATIONS DE QUOTITES D'EXPORTATION

! | il | l |La quotité d’exportation de blé est de 10.000.000 de | boisseaux pour les Etats-Unis et de 150.000.000

| pour l'Argentine.

| LONDRES. Les membres de la conférence internationale du blé ont fait aux Etats-Unis une allocation, pour le moment, du moins, d'une quotité | d'exportation de 10.000.000 de boisseaux pour 1934-35, a appris la Presse associée de source officielle. La quotité de l'Argentine a été à 150.000.000 de boisseaux.

Il est très douteux que ces chiffres soient altérés, dit-on, et on espère

pour le moins qu'ils ne subissent pas de modification considérable.

La quotité peu élevée allouée aux Etats-Unis a été une surprise pour les observateurs, bien qu'on sache que les autorités de ce pays soient prêtes à une grande réduction, à cause de la sécheresse. La quotité demandée par l'Ar- gentine était de 150.000.000 de boisseaux, pour fins d'exportation.

On n’a pu apprendre définitivement quelles quotités avaient été fixées pour le Canada et l'Australie, pays qui sont aussi au nombre des grands ex- portateurs. On apprend cependant de source assez sûre que la quotité pour

ile Canada est d'environ 270.000.000 de boisseaux et celle de l'Australie d’en- viron cent quarante millions de boisseaux. Le blé nouveau aura la préférence sur le vieux pour l'exportation.

Les représentants des quatre grands pays exportateurs, ont tenu une

réunion privée, et le Canada et l'Argentine auraient pris une attitude ive.

Capitalisme ou socialisme

Nos exportations de blé diminuent considérablement

Il importe de décider dit-il, si le capitalisme sera remplacé par le socia-

lisme.

Peu de produits de la fer- me se vendent plus que l’an dernier.

OTTAWA-— Les exportations de blé canadien en Grande-Bretagne en juillet se sont chiffrées à 8,214,546

ST-JEAN, NB. Le premier mi- nistre Bennett a prononcé un dis-

cours aux fêtes du 150ème anniver- saire de la fondation du Nouveau- Brunswick. Il a insisté sur le fait qu'on ne verra plus les jours d’a-

Roosevelt a énergiquement prévenu les profiteurs et les spéculateurs que le gouvernement américain verra à les

ramener à la raison s'ils tentent de

boisseaux d’une valeur totale de $6,- 575,382, à comparer a 10,372,321 bois- seaux pour $7,861,321, pour la période correspondante de l'an dernier. C’est

r- profiter de la situation causée par la

sécheresse pour faire monter les prix sans raison.

S'adressant aux journalistes, M. Roosevelt déclara: “Je crois qu'il ex- iste une loi accordant aux autorités fédérales plein pouvoir de protéger les Etats-Unis contre des augmenta- tions indues dans les prix des denrées alimentaires.”

Un discours de M. H.H. Stevens

Le ministre du commerce répond aux critiques de ses paro-

les et de ses actes d'homme public.

VANCOUVER “Vous ne pouvez dissocier l'aspect économique des cho- ses de leur aspect humain, et c'est une des idées pour lesquelles on me critique,” a déclaré l'honorable H. H. Stevens, ministre de l'Industrie et du Commerce, dans un discours qu’il a prononcé ces jours derniers. M. Stevens parlait devant plus de 1,000 personnes, à un diner tenu sous les auspices du Board of Trade, du Ca- nadian Club, de la Canadian Mani- facturer’s Association et de plusieurs autres groupements du même genre.

M. Stevens a demandé aux hom- mes d'affaires de tout le pays de res- | ter fidèles d'eux-mêmes à un code d'honneur et de fair-play ‘qui rendra inutiles toutes les lois de restriction et de règlementation.

“Je suis d'opinion, a dit le minis- tre, que tout homme qui, de sa pro- pre initiative, se place à la tête d'une demi-douzaine d'industries, se doit de garder avec les employés le même contact, les mêmes relations humai- nes que le faisait autrefois le pro- priétaire individuel.” M. Stevens a qualifié d’hérésie économique la’ pra- tique de fixer le prix d'un article au maximum, d’après le point le plus éloigné puisse être un consomma- teur. “Et n'allez pas croire que j'at- taque celui-ci ou celui-là en parti- culier. J'ai parlé de ces choses déjà et j'entends bien continuer,” a ajou- le ministre. | . Dans l'agriculture, plus de 50 p.c. des citoyens du pays travaillent sans | profit. “Le Canada ne sera jamais | sur une base solide aussi longtemps que la population agricole ne jouira pas d’une certaine prospérité."

Il est peut-être vrai que la loi de l'offre et de la demande doit dé- terminer le prix des denrées agrico- les. T1 est peut-être exact que le prix du blé est en fonctions du marché international.

“Mais, ajoute M. Stevens, on con- somme au. Canada 99 p.c. du beurre produit au pays; 98 p.c. du boeuf; 100 p.c. des oeufs. Ajoutez à cela le lait, Et pour tous ces produits de la

ferme, presque tous consommés au Canada, vous avez des prix qui si- gnifient la famine pour les cultiva- teurs et l'entassement des dettes. A- vant longtemps, la capacité d'absorp- tion des pertes sera épuisée.” Système injuste L “Ceux qui font le commerce dau boeuf au Canada, par exemple ont le contrôle absolu des prix. Un ache- teur se rend chez un marchand de provisions. Il offre sept cents pour telle quantité de certain produit. Il obtient du boeuf au prix qu'il offre de payer, mais d'une qualité infé- rieure. Le voisin vend du boeuf de première qualité, mais en quantité moindre pour le même prix. Et c'est ce dernier, par malheur, qui fait fi- gure d'exploiteur. Cela ne peut con- tinuer. Ce système n'a pas sa raison d’être. Ii est injuste et anti-social." “Voyez maintenant le manufactu-

rier. Autrefois, la théorie du profit |

était simple; on déterminait le coût de la production, puis on ajoutait le prix d'un profit raisonnable, règle- menté par la concurrence. Mainte-

imite les codes de l'outre-frontière, remarquez-le bien.”

D'autre part, M. Stevens a déclaré que ‘nous pouvons envisager l’ave- nir avec confiance. Mais je ne suis pas de ceux qui aiment attendre les changements. Je ne veux pas étre un itémoin muet des abus et des erreurs.”

“Nous avons traversé une période de misère de laquelle nous émert geons graduellement. Mais si nous ne mettons pas à contribution ce que nous avons appris, nous souffrirons davantage.

“L'élément le plus néfaste pour les affaires, c'est la crainte doublée de l'inquiétude, la crainte de la concur- rence injuste, la crainte d'une influ- ence destructrice sur laquelle nous n'aurions aucun contrôle.”

M. Stevens poursuit: “Nous devons éloigner ces éléments de dissolution. Le meilleur antidote de Ia peur, c'est d'avoir clairement conscience de bien agir.”

“I1 faut des hommes, qui non seu- lement sachent obéir aux lois, mais qui fassent le bien même si la loi ne

nent, l'acheteur détermine le prix|le leur dicte pas. Pour être honnête qu'il paiera; or, le manufacturier doit let juste, il ne s'agit pas seulement

feire fonctionner son établissement à tout prix, de sorte que les seuls frais réduits sont ceux que les salaires oc- casionnent.” £ “Des salaires payés au cours de ces dernières années ont fait le déshon- neur du pays, a ajouté M. Stevens. “Je ne fais de plaidoyer pour au- cune utopie, a dit encore le minis- tre. Je ne crois pas au socialisme de Marx, pas plus qu’au système de Mus- solini, et non plus à celui d'Hitler. Car je ne crois pas que les systèmes suffisent à changer un état de cho- ses. Un système n'est juste que s'il est pratiqué par des hommes de ca- ractère et d'âme noble, qui savent re- connaître les droits du voisin.” Code d'honneur “Je crois sur tout que les patrons d'- une industrie peuvent s'entendre pour

mettre en pratique un code lhonneur.

qui donnera justice aux employés, à l'être humain. Je ne veux pas qu'on

d'observer les lois à la lettre.”

Le ministre de l'Industrie et du Commerce décalre aussi: “Si nous devons avoir la prospérité de 1928- 29, nous aurons encore beaucoup de chômage. Le problème du chômage ne peut être résolu seulement par l'enchainement des circonstances.”

Les cartels

M. Stevens dépore la formation de trop nombreux cartels. De 120 car- tels ou mergers affectant 550 com- pagnies ne sont nées que des hypo- thèques et l'abandon de la respon- sabilité individuelle. “Que fera le gouvernement pour remédier à tout cela? Il ne faut pas lui demander d'y remédier. Si les hommes d'af- faires le veulent, point ne sera besoin de lois de salaires minima, d'heures de travail. J'admets cependant qu'il est bien probable, par malheur, que le gouvernement soit dans l'obliga- tion d'intervenir.

vant-guerre et qu'il importe de dé- cider bientôt si le capitalisme fera place à un socialisme avancé. Il est d'avis que les gouvernements useront de plus en plus de leur influence en affaires non pas pour remplacer l'ef- fort individuel mais pour le contrôler et le régler, afin d'empêcher que les maux de ces dernières années se pro- duisent de nouveau. M. Bennett dit que son gouvernement a épuisé tous ses efforts pour maintenir le systè- me de capitalisme, mais qu'un chan- gement en un système opposé aux Etats-Unis précipiterait une grave crise dans la vie économique du Ca- nada. C'est un problème auquel il faudra faire face tôt ou tard.

dit Bennett | : qu'annonce l'Office fédéral de la statistique. .

Les exportations totales de blé ca- nadien dans tous les pays du monde pour les derniers 12 mois ont été de 70,000,000 boisseaux de moins jue pour les 12 mois précédents, et au Royaume-Uni de 42,000,000, de moins.

Les exportations de farine cana- dienne au Royaume-Usi ont été de

264,595 barils évalués à $935,326, à comparer à 233,044 à $824972 pôur jl'an dernier. Les eexportations au Royaume-Uni pour les derniers 12 mois ont été de 2,718,114 barils éva- llués à $9,331,958, à comparer à 2.- 1372,063 à $7,639,050 pour les 12 mois ‘précédents. Nos exportations au Roy- le premier ministre parla des ef-|aume-Uni atteignent à peu près la

forts de nos gouvernements pour {moitié de nos exportations totales. Imaintenir la stabilité dans la voie|

de recouvrement dans laquelle s'est engagé le Canada. Il fit allusion à d : x l'augmentation des revenus, à la ba-|leur de $315,757, à comparer à501,882 lance commerciale favorable, au cré- |boisseaux d'une valeur de $164,572 en dit du Canada sur les marchés mon- | juillet 1933. La plus grande quantité diaux. Si, dit-il, nous adontions une |* été expédiée au Royaume-Uni. Pen- autre politique, ce serait le chaos et [dant quelqut eemps, toutefois, les ex- 12 banqueroute. |portations d'avoine ont été beaucoup [moindres que d'habitude. Les expor- Fi a = |tations de seigle ont été de 2,579,637 boisseaux évalués à $1,353,142, et la 3 | plupart sont allées aux Etats-Unis. dans une glacière Les exportations d'orge, 493,809 bois- seaux à $262,224, n'ont pas été consi- i dérables.

Les exportations d’avoine en juillet ont été de 855,836 boisseaux d'une va-

i On met ses oreillers

BUFFALO, N.-Y. Pour remédier à la chaleur d’une température trop élevée, certains habitants du Missou- ri conservent leurs oreillers et les cou- vertures de lit dans une glacière, pen- dant le jour, afin qu'ils soient frais à l'heure du coucher.

DECEDE

|

|

2 Q0—————

Le Canada et la guerre

ORILLIA, Ont. Le professeur Frank Underhill, de l’université de Toronto, a déclaré aujourd’hui que le Canada devrait faire savoir à l’An- gleterre qu'il ne participera plus à une guerre en dehors de ses fron- tières pour aucune considération. Il est d'avis Qu'une nouvelle guerre aura lieu d'ici dix ans et qu’elle marquera l'effrondrement de l'empire britanni- que.

Oo ————

O Curiosité fatale

LONDRES. Voulant examiner Pintérieur d'un tunnel de plus près, une jeune femme sortit la tête à tra- vers la fenêtre du train lorsque celui- ci pénétra sous le tunnel Clayton. Sa tête donna contre le mur et la jeune femme mourut quelques heures après

DUPEROW

W. E.

N. W. E. Duperow, sous-gérant dn

l | service des voyageurs des Chemins de

à l'hôpital. . fer nationaux, à Winnipeg, est dé- | cédé le 14 août après une longue ma- o ladie. M. Duperow travaillait au ser-

PARIS. En dépit de la crainte ices cercles financiers de voir la na- jtionalisation de l'argent aux Etats- Unis battre la marche à une nouvelle dévalorisation du dollar américain, le | bien connu au Canada, aux Etats- gouvernement français est demeuré | Unis, et surtout dans l'Ouest ïl ancré dans sa résolution de mainte-} vécut pendant une vingtaine d’an- nir le franc à sa valeur actuelle. nées.

vice des chemins de fer depuis plus de 40 ans et était reconnu comme. l'un des meilleurs agents du service des voyageurs dun continent. Il était

Propos religieux, littéraires et féminins

|f

Le KRopaume de l’Fntérieur

QUELLE HAUTEUR, MA CHERE !

A Banîff, en cotoyant la rivière Bow teintée d’émeraude, bordée de pins et de monts aiguillonnant les nuages rosés, deux dames d’un certain âge, causent avec animation.

Ma chère, je ne veux connaître aucun de ces gens qui me sont et seront toujours indifférents. Ils ne sont pas de notre monde: leurs intérêts ne s’orientent pas &@ans la direction qui. me plait.

A votre point de vue, toute personne issue d'une famille de l'aristocratie, doit planer au-dessus du peuple comme un aigle sur les hauteurs. . . .en quête d’une proie.

Précisément, moins la proie. . . Quel plaisir pourrais-je avoir à causer de la généalogie de ces pauvres êtres, composée d'artisans et de roturiers prosaiques.

Celui de découvrir de véritables talents sans doute. . . Des intelligences imbues d'idées supérieures, et des âmes toutes neuves, véritables joyaux, qui ne s’étalent pas toujours dans un écrin de satin blanc. Ceux-ci gissent aux bords des routes, si l’on veut se donner la peine d’écarter les violettes pour les dé- couvrir.

Ah bien merci, je les préfère dans un écrin, d'ailleurs mes membres fatigués ne se permettraient pas d'exercices gymnas- tiques. Parlez-moi, chère, de votre ascension d'hier. Vous avez joui alors d'un panorama grandiose. . ..

Certes! Le temps s’y prétait. Nous étions une dizaine à cheval, j'étais la grand'mère du groupe. En deux heures, nous atteingnions le quasi sommet du mont Bee Hive, d’où le spectacle était indescriptible, magique, éblouissant!

Je me souviens, vous voyez de là, le lac Louise? Conserve-t-

MA SOEUR

L’Amitié n'est pas aussi tendre, L'amour n'a pas tant de douceur; : O vous qui n'avez pas de soeur, Vous ne pouvez pas me _comprendre.

Pourquoi vous dirais-je son nom? Des lettres vous la peindraient-elles? |

i | Sans doute il en est de plus belles: ilectrices se récrier:

tres?

En est-il de meilleures?. . . Non! Elle est pour moi la souvenance, Le parfum du pays natal:

Son sourire est un pur cristal se réfléchit notre enfance.

| Pourquoi

De nos plaisirs qu'elle confond,

Ma part est toujours la meilleure; Le souci léger qui m'effleure

Est pour elle un chagrin profond.

LA SURVIVANCE Pour né-pas vieillir

Quelque mal que l'on puisse dire de ‘Île vieillesse, on désire presque tou- :jours y atteindre: les grandes longé-

l vités sont une cause d'admiration

[ee la plupart des hommes et même

jaes femmes. . . Nous entendons d'ici quelques-unes de nos jeunes et jolies sont-elles sincè- . Peut-être, si elles sont très jeunes. La jeunesse ne croit pas au temps: c'est son plus grand bonheur.

LONGEVITE

vit-on vieux? Certains savants attribuent une grande part au “climat” et les statistiques parais- sent prouver, en effet, que les habi- tants des îles, des bords de mer, sont

‘favorisés sous ce rapport: la Breta-

On se découvre à son aspect, Nul regard impur ne la blesse; Honorée avant la vieillesse, Elle commande le respect.

Elle est mon soutfèn et mon juge: Dans son coeur j'ai placé ma foi, : Dans sa conscience ma loi,

Et dans sa bonté mon refuge. | Celle dont j'aime à vous parler,

C'est ma soeur, ou bien c’est la vôtre; Car je les chante June et l’autre; Elles doivent se ressembler.

L'amitié n'est pas aussi tendre, L'amour n'a pas tant de douceur; O vous qui n'avez pas de soeur, Vous ne pouvez pas me comprendre.

G. NADAUD.

PL

La rs

&

POUR FAIRE SES COURSES

Un talleur élégant par son tissu et

gue, l'Irlande, la Corse, l'archipel grec auraient le privilège de la longévité: en général, tout le littoral de l’Atlan- tique et de la Méditerranée. Un air humide, doux, égal et plutôt chaud convient à Ia plante humaïne. “Nul part elle ne croît si forte qu'en Ita- lie!” écrivait Manzoni il y a cent ans, admirant la merveilleuse résistance de sa race après la peste de Milan et les ravages des guerres. La Grèce an- tique (climatvoisin) avait déjà sus- cité la même remarque @es peuples qui l'entouraient: c'était, nous di- sent-ils, la terre des beaux vieillards, des longues et robustes existances: et

la beauté des femmes y semblait plus

durablé qu'ailleurs. PLUS DE RISQUES

Sous un climat continental, plus sec, plus excessif, trop chaud ou a froid alternativement, la fatigue de | | l'organisme est plus grande, les ris- | iques de maladie plus nombreux et la llongévité moindre.

LE TEMPERAMENT

Mais le climat n’entre que pour une part dans la durée de la vie: le tem- pérament propre de l'individu comp-

sa coupe est la tenue la plus pratique, te pour beaucoup. Là, nous ne pou- selon nous, pour faire ses courses, yons nous empêcher de rappeler la

4, 22 AOÛT 1934

lisons sur plus d’une feuille que les seize printemps peuvent durer tou- jours et que la jeunesse se ressaisit aux cheveux comme la Fortune condition que ces dames n'aient pas les cheveux trop courts!) Tout cela est un peu vrai: c'est assez souvent “de notre faute” si nous vieillissons et enlaidissons avec excès. . . Mais l'inexorable loi de l'âge n'en reste pas moins difficile à tourner.

INERTIE OU ACTIVITE?

Un mot délicieux de la princesse Bibesco serait à rappeler ici: parlant d'une grande dame anglaise, extré- mement froide, elle suggère que “sa beauté avait su imposer le respect même au Temps!”, boutade pleine d'enseignement et de malice. Le gran- de dame en question était assuré- ment belle, mais non de cette beauté que nous voulons posséder et retenir; elle avait conservé “à la glace” la splendeur sans charme de ses traits. Mauvais procédé. Pour rester belle il faut tout d’abord éviter de croire que la fatigue physique et la dépense mo- rele nuisent à le beauté; une vie trop calme, cette fameuse vie de “coq en pâte” (qui d’ailleurs devient de plus en plus rare) est le meilleur moyen de “vieillir vite”. Il est possible que le visage garde une fraicheur agréable, mais l'engraissement fatal en une tel- le vie (et le manque d'animation des traits) “müûrissent” la femme sem- blable à un beau fruit conservé et non à une plante vivante.

Il semble prouvé que l'entraine- ment musculaire, même violent, con-

* {vient à la beauté: les femmes spor-

itives, actives, occupées, sont en gé- néral plus longtemps belles que les autres.

REGIME STRICT

Ensuite, craindre les abus de la “bonne vie”, comme l'entendait Pan- tagruel. Les longs repas, les mets suc- culents, épicés, l'abus de la graisse et du sucre dans l'alimentation vieil- lissent la ligne et le visage (par les ferments qu'ils entretiennent dans l'organisme). On commence d’ordi- naire “beaucoup trop tard” le régime restreint désintoxicant et limitatif

MOTS CROISÉS

UNE PIASTRE A L'HEUREUX GA. GNANT CHAQUE SEMAINE

Problème No.7

A PR ER 2 [KIT CLR SA PE 1 PR QE a [TIR TL RO 1 5 [LT M TT M 1 TI 6 {1111 Dm M 11111 7 AS ER UE

8 [1111 M 1111] 9 [EDIT LI BIT) 0 |] 1 D 1111 M1 11 SE ES 2 | MI 111 Ki 1 pd FREE

HORIZONTALES:

1—Partie d’un végétal qui contient les deux ou l'un des organes repro- ducteurs. Droit que l'on paye pour passer Sur un pont.

| 2-__Consonne. Ancienne mesure de longueur. Ennui. Consonne.,

de ue us. Partie du corps des de tonneau qui sert à transporter de l'eau. Gros perroquet.— ro eee pee vol. Consonne. Ancien droit de

pâture après la récolte. ee aux de proie, qui n’est que la femelle du la

a mate an en partie. Consonne. Ville de Suède, l'une

des anciennes capitales de la Scandinavie.

Poèmes destinés à être mis en musique.

Mot latin qui signifie voici. |

10—Les trois dernières lettres du nom de 1a ville fut brulé Jeanne D’Arc—

Aûverbe de négation.

Amas de choses placées les une sur les autres. Forme du verbe émouvoir. | | | nu. de nouveau. Emporter violemment les biens d’une ville.

9_Consonne. Petite île. Quatre lettre d'un mot signifiant, qui est

il toujours sa nuance turquoise? et le glacier ses chere : aller au début de l'après-midi chez

de cristaux taillés? lune amie, même déjeuner dans l’in- Oui, et j'étais ébloui de cette féerique beauté. Grandeur lijnite, si la blouse qui complète le

incomparable qui double mon admiration d'une mélancolie grise. |talleur est d’un caractere assez nou-

| LD é'' LI Vous pêchez pas trop de sensibilité ma chère, vous étes| Veau, es a ee d'un enre tres sobre e jolis ac ires

parfois dramatique à la Sarah Bernhard, soyez donc plus digne! ë j FESSD

nouveaux, boutons, clips, boucles,

Pourquoi suis-je une parmi tant d’autres moins privilé- ceintures peuvent ajouter beaucoup !

giées; mon bonheur de partager l'admiration de cette nature, l'élégance d'un tailleur, égaler mê- serait immense pourtant.

me la moitié de son prix et davanta- ge. C'est la nouveauté d’un tissu, son

Elles arrivent aux bains privés, première étape de leur pro- grain, plutôt que sa matière menade quotidienne. L'hôpital enfoui dans les montagnes, d’où | confère son aspect habillé, lin, laine l’eau sulfureuse et cristalline jaillit chaude et fumante, offre à |soie naturelle ou artificielle, aïlbène, tous l'hospitalité, et ces dames en profite. etc, peuvent être indifféremment |

La bonne Samaritaine, auréolée d'une coiffe blanche de |un tailleur d'après- -midi ou une robe l'ordre de Sainte Marthe, les reçoit. Jolie, souriante, accueillante. floue. Les jupes restent de ligne droi- Elle administrera les soins avec douceur, aucune fatigue luilte et stricte; l'ampleur nécessaire à

Jl'aisance de la marche est conférée sembliera une tâche.

par la coupe en biais, un groupe de Perdue au monde, isolée des spectacles inouis de la nature |plis, devant, cousus jusqu'à 12 ou 15

‘portés par une femme élégante pour |

sauvage qui l'entoure, elle n’est pénétrée que de son idéal: es- |pouces du bas de la jupe ou bien un! ee Cela Pere une fois de plus |casserole, ajoutez eau, sel. Garnissez que la vie rurale est la meïlleure pour |de poireaux, carottes, navets, oignons,

je essus de l'échelle sociale. Franchir |PH, également cousu sur une certaine CRIRAGE ES SAUIeNS pie au essus chacun des panneaux qui la santé: grand air, exercice physi- clous de girofle, coupés très menu.

2

haut les hauteurs bien au-dessus des pics d’altitudes vertigineuses. | ie

ui lui |

boutade célèbre d’un médecin qui voulait qu'un bon estomac et un mau- vais coeur soient la définition d'une femme appelée à vivre vieille. Nous protestons et préférons que tout soit bon; c’est aussi vrai et plus agréa- ible à penser. De même pour l'esprit jdont un certain excès raccourcirait la vie. Peut-être meurt-on, en effet, d’avoir trop de coeur ou trop d'intel- Hligence et de les prodiguer. . .

Mais ce doit être rare: et c’est vrai-

ein beaucoup d'orgueil que de le

craindre.

LES CENTENAIRES

Il est à remarquer que la plupart jaè centenaite# ont été des paysans, des pêcheurs, des gens pauvres, en Fes ou tout au moins vivant dans une médiocrité voisine de la gêne, [sobrés par nécessité et précocement

que les médecins imposent aux gens âgés: si l’on avait le courage de se soigner préventivement contre la

produit par un virus. ; 13—Cède pour un temps, à Charge de restitution. Donner de l’air.

vieillesse (en s’estimant menacée par | VERTICALES: elle dès le milieu du chemin de notre vie), on resterait jeune beaucoup plus

1—Changement subit dans le vent règnant. Ville de France, ancienne Cca- pitale de la Touraine.

C

£— (Barthélemy) Prélat et homme d'état italien. Voyelle. Nom scien- tifique de la seiche.

9—Le mot est “erak”. gneurs.

1t—Fluide élastique que nous respironis. Baie de la province de Québec.— Si on ajoute la lettre “i” à ce mot, nous obtenons le nom du chef-lieu de

|. Hachez une demi-livre de boeuf et x volaille désossée. Mettez dans la

JOnSReMPe;: SAS 9_Consonne. Sans ornements. Représentation d’une chose dans l'es- | prit. Consonne. 3—Personnes originaires de Latium. Percevoir par l'un des sens.

DOTOE &c! 4—-En ajoutant un “e” final à ce mot, on obtient le nom d’une rivière de France. Fils d'Hellen, dans lequel les Grecs voyaient un ancêtre $ e mysthique des Eoliens. Espace de terre entouré d'eau de tous côtés. La cuisine 5—Adjectif numéral (pl) Première syllabe d'un mot qui se dit de tout corps gras qui a contracté une odeur forte et une saveur acre. Action

de prêter. ®$! 6 _Demeura. Consonne. Affection et respect pour les choses de la

: : religion.

Potage à la minute 7—Se dit des adjectifs qui, dérivés des noms de nombre, marque l'ordre

ou le rang.

Femme du fils. Titre féodal de certains sei-

Gravir la sérénité d’un ciel toujours lumineux promet!

dés joies ineffables. Elle poursuit le rêve d'atteindre un but brillent, mieux que le scintillant des glaces, les milles étincelles d’un feu divin. Sa route, comme la nôtre, est escarpée, mais la récompense est là, à quelle hauteur, ma chère!

‘composent la jupe. C'est le drapé du |AUe travail intellectuel restreint, vie 'Faïites bouillir à grand feu. Ecumez corsage, celui des manches, une pe-|Proche de la nature. Et c'est peut-let après une demi-heure de cuisson tite cape courte de forme nouvelle être pour cela que l'instinct juste pee votre bouillon et servez.

qui apportent la note floue à l'ensem- [Personnes âgées les entraîne vers la ble d'une toilette d'après-midi, la |C2mpagne, non pas pour y finir, mais jupe se bornant à dessiner l'élégance |POUr y prolonger leurs jours.

de la silhouette qu'elle gaine étroi-

léger pour les malades.

| |

Ce potage est très délicat et très

canton de l'arrondissement de Bastia (Corse).

1i—Habile financier, à Saint-Denis. nommé duc de Gaëète en 1809 Cacheté. | |

12—Voyelle. Navigateur espagnol, un des explorateurs de l'Amérique du Nord. Mot anglais qui signifie le plus haut point. Consonne.

13-—Ville forte de Pologne, capitale de la Pasnanie. Pronom versonnel (pL).

|

MADRINA.

La vie à deux n'est pas, à

mon avis, l’'amoindrissement de

l'un par l'autorité exagérée de l’autre. C’est l'union intime dans la joie, et le soutien mutuel dans l’épreuve.

Le bonheur, c’est une chose environnée d’épines, de quel-

que côté qu’on le touche.

tement.

Conseil utile

On peut conserver la brillante li- terie en cuivre, en la frottant de temps à autre avec un linge humecté d'huile d'olive. Ensuite faites briller avec un linge sec.

,

RESTER JEUNE Mais la question de longévité ne représente qu'un des aspects du pro- blème, au moins pour les femmes: il ne s’agit pas seulement de vivre vieil- les, il s'agit avant tout de rester jeu- nes le plus longtemps possible. . . de

prolonger leur vie heureuse, leur vie active, leur vie “belle” (la seule qui compte).

On donne bien des recettes, on pré- conise ‘bien des traitements. .

-. Nous

Restes de porc

Beurrez un plat creux et mettez une couche de choux cuits à l'eau: ‘disposez les tranches de porc et mas- quez d'oignons coupés en lames, as- saisonnez de sel, poivre, parsemez de inoisettes de beurre, mouillez de bouil- lon et mettez à four chaud.

Les restes de porc s’accommodent en blanquette dont on relève le goût avec deux brins de sauge.

LA SOLUTION DE CE PROBLEME PARAITRA LE 12 SEPTEMBRE.

Nul travail quand nous serons au lieu Gu repos. Nul repos tant que nous serons au lieu du travail.

Pas de prêtre

entre

Feuilleton de la “Survivance”

CSTELEECEELELE ELEC EE EC EEE EEE CE

CHAPITRE XII wuite)

Un homme qui se dit chrétien, et qui ne communie pas, c'est l'ar- chitecte qui prétend construire une église, mais supprimer l'autel.

Cela est signé: ‘abbé Paulet…

Pas besoin ici.de l'abbé Paulet. Cela c'est expliqué dans le catéchis- me ‘de première Communion aux én- fants des écoles primaires.

—Je, continue. Je suis baptisé... j'ai fait” ma première Communion. je suis confirmé... Nos enfants seront é- levés de la même manière. En plus, j'assiste à la messe le dimanche et les jours .de fête. J'accepte même le maigre du. vendredi Je ne déteste pas le poisson et j'acquitte mon Denier du culte. Je voudrais que vous -ne dépassiez pas: ces limites, que j'es- time. moyennes, raisonnables, suffi- sêntes. Oh! quand .vous étiez jeune fille, c'était tout différent. Vous a- viez alors un capital affectueux pas utilisé, Il était donc très justifié, de

la part de vos parents, de vous donner

toi et moi !...

.

LE CT CE EE TELE LE CETTE DEC E EELETEET CEE TEE EEE TE TO

ann

D LECECE TEL LELELELELEEEENECECELEOCE CI CE TER

PEREZ L'ERMITE

une soupape de sûreté. La piété, c’est cela. Elle fait dériver, vers l'exagéré du divin, ce qui ne pourrait pas, sans un certain risque, rester indéfini- ment comprimé.

—La marmite de Papin! Vous avez une singulière idée de la reli- gion. Mais, naturellement, quand ap- parait Sa Majesté le Mari!

—Précisément, quand le mari appa- raît, alors, .lui se ChATEE de remplacer tout éela.

—Et par quoi?

—Par son affection.

—Comment une afféétion humaine peut-elle prétendre supplanter une affection divine? $

—dJe ne:supplante pas. Je a Fat sa mesure.

—La seule mesure d'aimer Dieu, c'est de l'aimer sans mesure.

—EÆExaltation! Facticité de serre chaude!

—Vérités réelles, sur le force et la consolation desquelles à reposé toute ma vie de jeune fille!

. Vous étes uné femme maintenant. Je suis votre mari, votre seigneur et maître, et j'agis comme tel En con-

ep

iséquence, je vous promets jusqu'à la messe du-dimanche, où, d’ailleurs, je me ferai un devoir et un plaisir de vous accompagner. Mais je vous in- terdis tout le reste et, par-dessus tout, la confession Oh! cette chose-là, encore plus absolument que les au- tres! —Vous m'interdisez ? —Oui, je vous interdis... —Donc, la communion aussi? —La communion aussi. Je ne veux pas que vous soyez dans les oeuvres paroissiales. Je. défends que l'abbé Paulet, ou n'importe lequel de ses confrères, intervienne à un titre quel- conque dans une vie qui ne regarde que moi seul. Voilà ce que je voulais vous demander depuis le premier jour de nos fiançailles. —Pourquoi ne l'avoir pas fait loya- lement avant le mariage? —Parce que vous me l'auriez refusé. —Et aujourd'hui.? —Vous ne le pouvez plus. Lucienne, alors, le toise d'un oil de mépris: . . —Et c'est vous, cette na Gübert soutient son regard. —Oui, c'est moi, cet homme-là. Et si .vous pouviez lire dans mon âme, èt voir à quel joint je suis décidé, vous estimeriez qu'il est inutile de conti- nuer une telle pénible. discussion. . —Qui l'a commencée? —Moi! Mais il le fallait. Lucienne met la: têté. dans ses mains, et pleure. Lui la regarde. eo. sais que je cous fais de la pei- . beaucoup de peine. Je le pré- ns Mais c'est une peine néces-' saire à l'unité de notre foyer. —Si c'est cela, lunité. du foyer! l'unité : dans le néant! | k . Le silence tombe: entre ces deux êtres. Lui, marchant de long en lar-

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ge, évidemment malheureux. Elle, é- croulée sur un divan, jes yeux rou- ges d’avoir pleuré:

—Et c'est cela, le mariage! le beau ‘Ah! si j'avais su! Quitter vout ce que j'ai quitté... pour devenir, un mois après, la pitoyable esclave que je suis aujourd'hui.

Gilbert vient s'asseoir auprès d’elle et, de force, lui prend les mains:

—Si vous voulez, nous allons en res- ter là, ce soir. Le premier coup est porté. Je conviens qu’il est très .dur. Mais ensuite, peu à peu, vous vous habituerez, comme tant de femmes qui pratiquent moins après leur ma- riage. Vous pensez bien que vous n’é- tes pas la seule?

Lucienne lève des mains lassées: —Et qu'est-ce que cela prouve? Vous ne savez... vous ne soupçonnez pas la gravité, J'étendue du sacrifice que vous prétendez m'imposer. —Que je vous. impose.

—Vous ne savez pas ce qu ’est Ja pa- roisse, ce qu'est une paroisse comme la mienne. On a dit: “Tout.homme a deux patries, la sienne et puis la France.” Tout vrai chrétien a deux foyers: le sien et puis sa paroisse.

Lucienne parle maintenant, les yeux sombres, comme :si déjà elle é- voquait la mémoire d’une chose dé- funte.... Elle se livre:.

La paroisse, c'est” la quais

dx mes plus saints, de mes plus at-

tendrissants souvenirs. C'est là, se passées les grandes heures de ma . le .baptéme..: la première Com- munion.. l'enterrement. de grand-pè- re et de grand'mère, si DÉEE ‘mon C'est là, dans ct petite église æ la. rue Brémontier, que je viens, aux heures .lourdes,. De dans la so- litude et le sens

# 4

]

….C'est là, j'ai trouvé un homme qui s’est privé des humaines tendres- ses privé de foyer, parce qu'il a voulu être de la famille de tout le monde, un homme auquel on peut tout dire parce qu’il n'est plus de ia terre. Comme ïil n'a aucun intérêt spécial ici-bas, quand on va le con- sulter, sa réponse est toujours haute et désintéressée. Et parce qu'il est au service d’un Dieu bon, elle est aussi toujours bienveillante. Qui dira tout le bien que l'abbé Paulet m'a fait! l'idéal qu'i' a mis et entretenu dans mon âme!. ies, oeuvres salutaires vers lesquelles il m'a poussée, et qui m’ont empéchée de gaspiller ma vie en tant de vanités mondaines qui la sollici- taient.

…ÆEt quand a sonné l'heure de prendre une suprême décision, celle qui devait me faire devenir “vôtre”, c'est l'abbé Paulet que je suis allée trouver pour demander, après celui de mon père et de ma mère, le con- seil qui déciderait de ma vie.

Je me souviens encore de sa large réponse, quand ‘je lui ai confié me grande crainte, que, - probablement, vous ne pratiquiez pas. “L'important, m'a-t-il dit, ce n'est pas que la terre soit déjà labourée, mais’ qu elle soit labourable.”

/ Alors, je, me suis engagée pour vous. :

Je lui & : affirmé que ce. ne stat pas” moi'.qui descendrais, mais vous, qui monteriez....

Et, sur cette affirnation, il m'a

& “Allez! ». :

ER somme. c'est à lui, à l'abbé paulet, que vous devez. ce: -qùe . vous appelez “votre bôriheur”. PTE

Et comme gratitude, vous: Æ fetes à a porte! :

‘ces s derniers mots; Gbert, au va

at:

et vient toujours dans Ja chambre, s'arrête devant sa femme:

—Il faut en finir! Je résume, et je conclus: Je vous défends de recevoir l'abbé Paulet.. de vous confesser à lui. de vous confesser tout court. Et je te répète ma volonté absolue, ma volonté de mari: PAS DE PRETE EN- iTRE TOI ET MOI!

Cela devait être dit.

C'est dit!

Il fallait que l'abcès soit percé.

I] l'est!

Demain, cela ira mieux.

Lucienne, alors, joint les mains. lève les yeux vers le ciel...

Les grandes douleurs sont muettes.

|

CHAPYTRE XIV

‘Le lendemain, la mère de Lucienne, dont la nuit avait été troublée par sa crainte de la veille, observe sa fille et conclut, sans la moindre hésitation, qu’il s’est passé quelque saone: de pé- nible-entre les jeunes époux. :

Mais quoi?

Gülbért est parti de stand” ai pour Paris, ses clients l'attendent.

Lucienne s'étant déclarée souffran- te, il la laissa à la MoeRnEre il doit revenir le soir: Mme Bertram & donc tout. le: temps pour‘entourer sa fille.et, peu à peu, non sans peine, lui arracher le secret de l'entretien, si gros de conséquen- ces, qu'elle vient d’avoir avec son ma- ri. re Alors, bien au’ courant de‘lai situ- ation;. elle prodigue à Lucienne toùs les conseils qu'une mère avertie don- ne: ‘généralement en pareil.cas. ;

. D'abord ne: ‘pas penser. ‘un ‘seul ins- tant à casser. le foyer. Car serait la

a ———@——— ————————— ————— ——— ——— —————

vie elle-même qui serait brisée; et une vie ne se recommence pas, surtout celle d'une ferme.

Ensuite, ne pas prendre trop au tragique les paroles de Gilbert.

Il a eu le mérite d’une franchise re- tardée, mais d’une franchise tout de même.

Tous les jeunes maris, surtout ceux qui aiment avec passion, sont pa- reils. Ils se montrent excessivement jaloux de leur autorité: mais on s'a- perçoit bientôt, à l'usage, que les hommes les plus forts ne sont, pour la femme intelligente, que dés ro- seaux peints en fer...

Quand une femme sait se taire et attendre... Quand elle a ce qu’on 8p- pelle “la manière”, elle arrive tou- jours à ses fins.

Que Lucienne laisse done son don Quichotte de mari revêtir sa grosse cuirasse et maïcher le poing tendu vers ‘l'abbé Paulet: il finira bientôt par se fatiguer de cet exercice. On ne vit pas, le poing: tendu! - Qu'elle ne passionne pas le débät.… Qu'elle n’a- limente pas la diséussion.. qu'elle ne jette pas de l'huile sur le feu. Et, comnmie tant d'autres, ‘elle. arrivera non seulement à reconquérir ' sa liber- religieuse; mais à amener “CIRE un jour ‘à “pratiquer”. :

En somme, il n'y 2 d’ébsolument -fimpératif et d'angoissant que l& com- munion pascale .de'J'an prochain.

Or, on est actuellement en novem- bre... D'ici six mois, il passera beau- ÉouD d'eau sous le pont de Corbeil! |

Donnez-nons;: aujourd’hui, le ‘pain d’aujourd’hui,. a dit le Christ.

. Lucienne peut- donc, sans enfrein- dre rien: d'essentiel, obéir : loyalement À son mari pendant six mois.

M. le docteur L. 0. Beauchemin Président général de L À. C.E À.

11 ÿ à quelqnes trois semaines, $. IL le juge LE Dubuc arinonçait sa démission comme prési- dent de V'A.C.F.A. | :

Les raisons de sa démissious rendues publi ques dans une lettre publiée dans la “Survivance” édition du 25 juillet. furent officiellement com- muniquées aux membres de Fexécutif, réunis eu assemblée régulière mercredi dernier, le 15 août.

Sachant que la dévision de $S. I. le juge Du- buc était irrévocable, l'exécutif accepta avec re- gret sa démission, réalisant qu'il perdait un hon- me qui avait fait honneur à l'Association peudant les deux années qu'il avait été appelé à la diriger.

Lors du départ de son prédécesseur, M. le docteur L.-A. Petitclere. il avait hérité d'une lour- de succession. Grâce à ses nombreuses qualités, il sut triompher de toutes les difficultés, renver- ser les obstacles qui s’opposaient à Pexécution des initiatives de V'A.C.F.A. IL a donc mérité de tous ses compatriotes franco-albertains un sin- cère hommage de reconnaissunce que nous s0lu- mes heureux de lui offrir aujourd’hui publique- ment.

* * *

Nous présentous maintenant à tous les mem- bres de l’A.C.F.A. leur nouveau président dans la personne de M. le docteur L.-0. Beauchemin, de Calgary, ci-devant premier vice-président gé- néral de l'A.C.F.A.

à Sainte-Mouique, dans le comté de Xi- colet, province de Québec, M. le docteur Beauche- min, après de solides éindes secondaires an SG minaire de Nicolet fit ses études médicales à l'Université de Québec et à l'Université de Mon- tréal. 1 venait s'établir en 1915 à Calgarrv depuis cette date, il exerce sa profession avec beaucoup de talent. Si nos souvenirs sont eXacis, cest en 1929 que M. Beauchemin fut élu premier vice-président. poste qu'il à dignement conservé jusqu’à ces derniers jours.

Toutes les personnes qui ont assisté aux di- vers congrès de l'A.C.ÆF.A. ont eu l’avantage de constater que M. le doctenr Beauchemin n’est pas un homme à faire du patriotisme en dilet- tante. On écoutait attentivement les observations qu’il jugeait utiles de faire en marge d’une dis- cussion autour de nos problèmes nationaux. Ses suggestions étaient toujours marquées du désir

évident de jeter un peu de lumière sur des ques-|.

tions dont la solution menaçait d’être fort pro- blématique. * * +

Son amour pour les gens de sa langue ct de sa foi, il ne l’a pas prouvé senlement dans Îles congrès généraux de PA.C.I".A.

Depuis plusieurs années. à Pinsu souvent de tous, il s’est imposé de nombreux sacrifices, pour grouper d'abord ses compatriotes de Calgarr au- tour de la paroisse canadienne-française de Ste- Famille et ensuite ceux des centres qui comptent uu assez fort pourcentage de franco-albertains.

Il a donc donné d’abondantes preuves de son dévouement à la cause canadienne-française.

Nous ne doutons pas qu'il sera le digne sunc- cesseur des anciens présidents généraux de PA. C.F.A.

Nous savons qu'il ne reculera pas devant les obstacles pour inieux faire connaître Pimpérieu- se nécessité de L’'A.C.F.A., l'unique facteur capa- ble de rallier dans un tout compact les énergies catholiques et françaises de nôtre province.

CS * #

L’A.C.F.A. a un nouvean chef.

Fäisons-lui confiance.

Unissons-nous tous derrière Jui.

Notre confiance en notre chef et notre union à lui sont les meilleurs gages de succès des nom- breuses et louables initiatives de notre Associa- tion.

Au nouveau président général de PA.C.F.A., nous offrons, au nom de tous nos compatriotes, nos soubaits les plus sincères de succès dans la direction de la benjamine des Associations fran- çaises de l'Ouest canadien.

Maurice Lavallée

ASSASSINS MORAUX

EEE)

Nos lecteurs n'ignorent pas que les catho- liques des Etats-Unis auxquels se sont joints des milliers de protestants ont entrepris une cam- pagne dans le but de nettoyer de fond en comble le cinéma. Notre confrère de “l’'Indépendant,” M. L.-A. Lajoie, de Fall-River, après avoir écrit qu’il accordait son appui à une telle campagne, se demande pourquoi on “sen tiendrait à cette seule source d'affaissement moral” Il suggère que la campagne de rêgéné ‘ation ne devrait pas ignorer le radio et les Caricatures comiques en série, imprimés dans la plupart des journeaux.

“On sait que le radio, écrit-il, à part la Cam-

EDMONTON,

pagne d’ignorance et de cupide publicité qu'il poursuit en ce pays 6t même au-delà de nos Îron- tières. entretient le culte de la lascivité par la chanson la parole à double sens.

Pourquoi ces agences de mauvaise éducation jouissent-elles d'une impunité que l'on refuse à l'écran? |

EL y a vingt-cinq ans au moins que les fa- menx comiques (!) en série dans les journaux contribuent à abrutir l'enfance et la jeunesse américaine, Ces machins-là ont été le true par lequel on en est venu à créer à certaines feuilles du dimanche un tirage supérieur à nul autre.

On en est rendu maintenant à interpréter au radio ces sornettes à ceux des enfants américains. dont. Jes parents Sont trop pauvres ou Trofr SCI sés pour dépenser dix sous à l'achat de ces vue- nilles dominicales.

Toutes trois quatre couleurs, facon pour les jeunes de tromper les aînés et leur faire la nique. L'idée de La famille et du respect aux parents x est ouvertement comhattue.

Un jeune lecteur de “funuies” est mûr, à douze ans, pour devenir un chenapan de la plus belle eau.

Nous n'aimons pas plus à prêcher que le voi- sin, mais nous ne pouvons nous empêcher de voir une corrélation étroite entre le journal popula- cier à la Hearst, à la radio à la mode, et Je ci- néma contre la perversion duquel on s'élève si justement À notre époque.

Nettoyons, en plus du cinéma, le journal à- méricain ét le radio américain et nous aurons en- core une chance, si mince soit-elle, de sauver Ja

abracadabrantes, en

mont qu'une morale: a

ces histoires

génération qui grandit.

Le caricaturiste, qui pouvait devenir une in- fluence énorme pour le redressement des travers et des torts. s'ust laissé glisser sur une pente qui lait de lui lun des instruments de dégénéres- cence les plus vils dans notre société moderne,

Dans le radio, sous l'impulsion de mereantis

qui ne voient en ce monde que la piastre à arra- cher au “sncker,” les artistes (2j sont, pour une

grande partie, les interprètes banals d'une mu- sique la stupidité et la nullité le disputent à la lascivité. à

On s'ocenpe peu, dans le journal populacier ou dans le radio commercial, de présenter les no- bles côtés de la vie. On cède à l'attrait de cetfe

doctrine nanséabonde prônée par les jaunistes, à

savoir qu'il faut douner au peuple, non ce qui le rendrait meilleur, mais “ce quil demande,” Cest-à-dire la satisfaction de ses instincts les plus bas.

Tons ces gens-à, parasites de radio, carica- turistes cacographes. cinéastes immondes, sont autant d’assassins moraux qu'il faudrait embras- ser dans une même réprobation. g

Ce que fait Fun. Pautre, À sa façon, le fait.

Si tant est que l'on connnence à expnrger, que Jon ne fasse de passe-droit pour aueun si laud.”

Le cinéma, la radio, les journaux jaunes sont imprimés les caricatures comiques et les récits de meurtres, de divorces, de scandales re- tentissants, autant de facteurs qui déforment Ia mentalité de nes jeunes, les désaxent. Iles dé- soûtent de Ta lecture des journaux honnêtes on des livres d'une saine morale.

Pense-t-on à tout cela, quelquefois?

M.

L.

Quand on écrit en français

Le directeur de L'Ordre, M. Olivar Asselin, r'a- contait l’autre jour, comment la douane postale réclamait un droit de $8.80 sur nn envoi de douze volumes brochés de la Librairie Hachette. desti- au critique littéraire du journal. Conme ces envois entrent d'ordinaire en franchise, M. As- selin a demandé, en français naturellement, le 14 juillet, des explications au ministre du Revenu national. Le ministre a mis dix jours à répondre. Et pardessus le marché, c’était ponr dire qu’il allait se renseigner et écrire de nouveau dans quelques jours! M. Asselin nous annonçait aussi qu’il avait adressé à M. Bennett copie de la cor- respondance et exemplaire de son “papier”. Voilà qui sera intéressant à suivre. Les services fédé- raux se composent, en forte majorité, de fonction- naires fanatiquement unilingues. Quand on leur écrit en français, cela les embarrasse et les blesse dans leur orgueil de britanniques qui ignorent qui ne veulent pas savoir que le Canada est un pays bilingue. Par des retards dans la corres- pondance et par des attitudes froides quand ce n'est pas pire ils essaient de décourager ou d’intimider ceux qui leur.demandent des rensei- gnements en français. Beaucoup de ces unilingues sont entrés dans le fonctionnarisme sous de faus- ses réputations de compétence, à la faveur d’une Commission auprès de laquelle les Canadiens français comptent pour peu de chose, Pour mas- quer une méthodique manoeuvre d’accaparem- ment et de boycottage, pour donner le change, on continue d’imprimer certaines publications en français. Et Von‘réplique à toutes les protesta- tions : “Tenez, en voici du français. De quoi vous plaignez-vous ?”

| —LE DROIT

ALBERTA, LE 22 AOÛT 1934

il

A lVIle à la Crosse.

Le pays qui devait devenir la Sas- katchewan n'eut, en ces temps recu- lés, qu'une Mission avec résidence permanente, celle de l'Tlc-à-la-Cros- | se.c Fondée en 1846, par M. Laflè- | che, prêtre séculier, et le R. P. Ta- ché, O.M.I, cette Mission devait de-; venir bientôt l’une des plus impor- tantes de la région; mais au point de vue de l'agriculture, elle ne répondit pas aux espérances qu'on y avait d'a- bord conçues. Le P. Taché ne con-| naissait pas assez le pays quand il écrivait en janvier 1847: “Les envi- rons de l'Ile-à-la-Crosse présentent, de distance en distance. des buttes de sable; entre ces buttes et derrière el- les, sont des marais sans nombre; quelques-uns, plus profonds que les autres, portent le nom de lac . AUX bords des lacs, il y a une lisière de terre cultivable par endroits. Le fond de cette terre est de sable et de cail- loux, mélange peu fertile de sa na- ture; cependant l'eau qui, je col ne s’est retirée que depuis quelques années, à déposé certaines substan- ces qui produisent beaucoup plus qu'il |

TTL EE TEC ELLE EE

Premiers blés et premiers moulins à farine dans l'Ouest Canadien

|

PAGE 3

CCELELOCECLELELE CEE LE LEO DE LEEEECEELTEE LEE LLLELTETEELE CEPLTES CO CIC CET LERE EEE DEEE TE EE LEE CET ES

GEL

4 St-Albert.

Le R. P. Lecombe s'v fixa au prin- temps de 1861, suivi de quelques fa- milles métisses; et, durant l'été, il put “venir à bout de bâtir une assez bonne maison avec plusieurs autres dépendances, et faire d'assez larges semences”.

Dans le “Rapport” que nous citons, le R. P. Lacombe ne dit pas si, dès cette première année, il sema du blé; mais on peut le conjecturer, car il devait lui tarder de savoir si cette culture réussirait mieux à St-Albert qu'à Ste-Anne.

Durant l'été 1862, le P. Lacombe se rendit à St-Boniface, et en revint avec un moulin à farine.

L'année suivante, il établit à St- Albert un Couvent de Soeurs Grises, qui avaient résidé d'abord au lac Ste-Anne.

Deux voyageurs anglais, lord Mi- ton et le docteur Cheadle, visitèrent, cette année-là, la colonie naissante, et furent émerveillés de ce qu'ils y virent. “Nous trouvâmes, ont-ils ra- conté dans leur récit de voyage, une petite colonie d’une vingtaine de mai-

n’est permis de le soupçonner par la |sons, bâties sur un terrain élevé, non

nature du sol. Le blé, l'orge, les pa- loin d'un lac et d'une rivière. Un tates y viennent très bien”. (1)

Le 29 juin 1849, le P. Taché écrivait à sa mère: “Nous avons 12 minols de patates en terre; elles ont une mine superbe ct j'espère que nous en au-! rons en abondance”. |

pont de bois solide reliait les deux rives de la rivière, et c’est la seule construction de ce genre que nous ayons vue dans tout le territoire de la Baie d'Hudson . La maison du prêtre était une jolie bâtisse blan-

Peu à peu les missionnaires purent iche, avec un jardin tout autour . Le développer leurs jardins des premiers ligne Père, M. Lacombe, se tenait, à jours. Le P. Taché, devenu Mgr Ta-\notre arrivée, debout devant sa ré- ché, écrit avec.unce visible satisfac- 'résidence. Il nous fit voir plusieurs tion, le 4 janvier 1853: “Nos jardins jfermes très respectables, avec de ri-

donnent dans le progrès, de toute la vigueur du terrain qu'ils occupent. Nous avons cueilli près de 200 mi- rots de pommes de terre, trois minots d'orge pas encore de blé: nous en sèmerons au printemps”. Des pois, des oignons, des gros choux de Siam, complètaient la récolte. Les lettres des deux années suivantes nous ap- prennent le succès de diverses cultu- res et de l'élevage; mais pas un mot du blé: sans doute il avait fallu y renoncer ?..

Au Lac Site-Anne.

Ii n'en fut pas de même pius à l'ouest, dans le futur Alberta.

ches champs de blé, de grandes ban- des de chevaux et de troupeaux de grasses bêtes à cornes. Il s'était dé- voué à la tâche d'améliorer la con- dition de ses ouaïlles, avait fait ve- nir à grands frais des charrues et autres instruments agricoles pour leur usage, et était alors même occupé à complèter un moulin à farine que des chevaux devaient actionner”. (2) Le moulin à farine dont parlent ici les deux voyageurs ne fonctionna pas longtemps au moyen des chevaux. Ces chevaux de l'Ouest, mal domptés, s'indignaient parfois d'être emprison- nés dans un tout petit espace et pre- naient peur au bruit que faisait le moulin: d'où accidents et pertes de

Le premier établissement de Mis-jtemps. Pour parer à ces inconvé-

sion y fut commencé en 1844, par les lnients, le P. Lacombe fit un barrage RR. Messieurs Thibault et Bourrassa. PAGE la riviére Esturgeon, et la chute

prêtres séculiers, sur les bords du lac | produite par cette chaussée fit mar- Manito, qu'ils appelèrent lac Ste-|cher son moulin, “tout comme dans

Edmonton. Le soin de bâtir leur mai- son, les travaux de leur ministère, ne laissèrent pas aux missionnaires,

à la culture. Mais. dès l’année sui-! vante, ils le firent, et M. Thibault dit avec quel succès, dans une lettre à Mgr Provencher. le 6 mai 1846: “L'année dernière j'avais récolté 20 minots de patates et 12 minots d'or- | ge; l'orge était très belle. Les pois ont | trop poussé et n'ont rien donné; le| lin est venu très beau. Tous nos au- ! tres petits jardinages ont bien pous-! sé”.

Au moment il écrivait ces lignes, ses nouvelles semailles étaient déjà faites: “J'ai planté, disait-il, 8 mi- nots de patates et semé autant de mi- nots d'orge. Nos petits jardinages sont en partie sortis de terre, et je| crains la gelée”.

Bientôt des métis vinrent s'établir au lac Ste-Anne, pour être auprès du prêtre, y bâtirent des maisons et | commencèrent eux aussi à semer.| Leur succès ne fut pas grand. Ayant plus de goût pour la chasse que pour

la culture, ils abandonnaient trop souvent leurs champs; d'autre part le terrain n'était pas avantageux: 1% lac Ste-Anne, écrivait le KR. P. La- combe, OMJI, quelques années plus tard, entouré de forêts et de pays bas et marécageux, n'est pas une place propre à la culture; le blé n’y mürit pas”.

On y avait donc essayé, mais en vain, Ja culture du blé. Cet échec dé- termina l'exode d'une partie de la pe- tite colonie. Le P. Lecombe, O.MI, qui devait devenir le plus célèbre missionnaire de l'Ouest, et qui avait succédé à M. Thibault, après beau- coup de recherches dans les environs, crut avoir trouvé lendroit propice à la culture en un lieu situé à 9 milles du Forû Edmonton, sur les bords de la Rivière Esturgeon, petit affluent de la rivière Saskatchewan. “Ici, é- crit-il, tout promet que la terre sera fertile et bien moins exposée aux ge- lées”. L'endroit fut adopté par Mer Taché, O.M.I., qui, sur ces entrefai- tes était venu visiter les missionnai- res de'Ste-Anne, et fut nommé par lui Saint-Albert.

Anne, à 53 milles environ du Fort|jes vieux pays”.

On sait quel développement prit par la suite la culture du blé dans la

setie annee lis de lue divr. région de st-Aïlbert. Notons seule- D end IVIET À ent, au passage. que la récolte de

:866 donna: 300 barils de beau blé, 100 barils d'orge, très de 700 minots de patates, le tout fruit du travail des

[Pères Tissot et André, aidés d’un en- igagé, et, quelque peu, des bonnes Srs

Grises.

Au Lac La Biche

Avant la fondation de cette Mis- sion, fille de Ste-Anne, une autre, beaucoup moins connue aujourd’hui, mais qui eut ses jours de gloire et passa pendant plusieurs années pour beaucoup plus importante, la Mission du Lac La Biche s'occupa aussi, et avec succès, de la cuïture du blé.

Le premier missionnaire à demeu- re y avait été le Père Rémas, O.MI, qui y résida d'octobre 1853 à juin 18- 55. Nous ignorons s’il y fit quelque culture. Les Pères Tissot et Maison- neuve, tous deux O.MI., qui le rem- placèrent, transportèrent la Mission dans l'endroit qui leur parut le plus favorable à l'établissement d’une fer- me. Dès le printemps de 1856, tout en bâtissant leur maison, ils commen- cèrent à défricher et cultiver un pe- tit champ. Ils y semèrent “14 barils de pommes de terre, un peu d'orge et une quantité de choux raves”. (Rap- port du P. Tissot). Des travaux ur- gents leur laissaient peu de temps pour la culture: ainsi en 1856, ils ou- vrirent un chemin de charrettes du lac la Biche jusqu’au Fort Pitt; puis

ils construisirent une grande maison

en'pierres pour des Soeurs qu'ils at- tendaient, fabriquant eux-mêmes le chaux qui leur était nécessaire. Ce- pendant le P. Tissot pouvait bientôt écrire, expérience faite: “Le sol est généralement assez fertile, capable de nourrir ses habitants, s'ils vou- laient se livrer au travail”.

1)—D. Benoit. Vie de Mgr Taché, t. 1, p. 124.

1)—Morice. Histoire... II, pp. 137- 138. « |

LE QUATRIEME CENTENAIRE DE LA COMPAGNIE DE JESUS

1e 15 août 1534 saint Ignace de Lo-ijau saint Evêque de Montréal, Mer vola, le blessé de Pampelune et le pri- |Bourgct, ils se sont implantés dans les vilégié de Manrèse, avec neuf com- principaux endroits stratégiques de pagnons, se lia par voeux à Mont-|l'Est et de l'Ouest. De Gaspé à Ed- martre, à Paris. au service du Sei-|monton, ils dirigent douze collèges gneur et jeta les premicrs fondements ;classiques, dont quatre dans l'Ouest de la Compagnie de Jésus. Quatre |canadien, y compris ceux de Saint- siècles se sont écoulés depuis Ice geste IBoniface et de Winnipeg. Ils ont mé- de ces hommes au coeur de feu. imc une maison à Vancouver.

En cette année féconde en cente-i Sans bruit, avec une modestie qui naires, il convient que le Canada se égale leur culture intellectuelle, nos rappelle le souvenir de saint Ignace \Jésuites canadiens ont été parmi nous de Loyola, dont les fils sont si in-|initiateurs d'oeuvres de salut. Per- timement liés à son histoire depuis ;$OnnE n'ignore qu'ils ont fondé l'As- plus de trois siècles. Les premiers |[“ociation Catholique de la Jeunesse, missionnaires établis à demeure sur|CClle des Voyageurs catholiques de son sol, dès 1611, ne furent-ils pas|commerce, ct organisé les Retraites les Jésuites Biard et Massé? fermées et les Semaines sociales.

Fils de la chevaleresque Espagne, BCUTS Ho dlneaaen ra ie Ignace de Loyola incarnait ce que sa pe jouissent une au de Fepu Ron patrie avait de plus noble. Sous l’ac- | d'autorité et de succès. L'’Action ca- tion de la grâce divine, il devint un tholique recrute parmi eux des ou- incomparable apôtre et un saint 6- [VTT ENCRES SES EAndE ete pris de la gloire de Dieu: Ad majo- |cacité. Qui FEus mesurer l'étendue des rem Dei gloriam. Grandi dans la vie 'EREVIRES. QU ont rendus au Mani- des camps, il fonda une milice qu'il toba catholique au cours du demi-

: de RAS appela la Compagnie de Jésus, déno- siècle Qui S'Achete

mination qui résume l'esprit dont elle est imbue. Il transporta les vertus militaires dans la vie religieuse et les auréola de ses grandeurs; il voulut, en particulier, que l'obéissance y fut celle du soldat.

Compagie de Jésus, Ignace de Lo- vola et ses fils n'ont jamais dégéné-

Pour ne pas prolonger ce modeste hommage, terminons en rappelant le principal titre de gloire de la Compa- gnie de Jésus. Sous la pression de ses ennemis, le 21 juillet 1773 Clément XIV la supprima et le 7 août 1814 Pie VII la rétablit. Un des plus illus- jires membres de la Compagnie res-

| É | ; isuscitée, le R. P. Georges Longhaye, ré; ils ont toujours fait profession de a chanté cette mort et cette résurrec-

suivre de très .près le divin Maitre, tion en des strophes comme il savait

auquel un monde impie prodigue l'ou- trage. Héritiers de son nom, de son

coeur. de son oeuvre, ils s'efforcèrent | d'en être dignes. Aussi leurs quatre

siècles d'histoire sont-ils singulière- ment remplis. Ils curent, dans tous les pays. d'ardents amis et d’impla- cables ennemis. On les trouve tou- jours à l'avant-garde dans les entre- prises et les combats, la gloire de Dieu et le salut des âmes étaient in-

en écrire. En voici deux: Un jour, entre les rois ta perte fut jurée; Mais que pouvaient des rois pour te mettre au tombeau! Il fallait à la haine une main plus sacrée, Un glaive plus puissant que ‘celui du bourreau. ‘Un Pontife en pleurant condamna

6

leur victime, pleurant aussi, mais toujours | ; \ magnanime, de la jeunesse et dans celui des mis- lSans crainte et sans remords, tu mar- sions. chas à l'autel. Milice dévouée à l'Eglise et à l’u- Le nouvel Abraham offrit le sacrifice; nité catholique, liée par un voeu Pper- Docile, tu bénis l'auteur de ton sup- sonnel d'obéissance au Pape, la Com- plice pagnie de Jésus à toujours opposé à En inclinant ton front sous le glaive l'hérésic et aux erreurs de toutes sor- mortel. tes une digue redoutable, souvent in- franchissable. Grâce à sa forte dis-|Et les rois, de l'Enfer avaient servi cipline, à son esprit de sacrifice et à: la rage, son haut savoir, elle arrêta la vague L'impie applaudissait, content de son protestante en Europe et garda les ouvrage: trois grands pays latins, l'Espagne, |11 voulait qu'avec toi Jésus fut im- a France et l'Italie, au catholicis- molé. me. É % 4 %

téressés. Ils se signalérent, en parti-

| | Et toi, culier, dans le champ de l'éducation |

ËÉt bientôt tous les rois, au souffle de | l'orage,

Les Jésuites travaillèrent au Cana- | Tressaillirent d'effroi sur leur trône da en deux périodes distinctes: del ébranlé. 1611 à 1800 et de 1812 à nos jours. \ Les mains du Dieu vivant avaient

L'histoire ‘de la première période : brisé l'impie, s'identifie avec celle du pays. Les :Et tu reparaissais, brillante et ra-

CS

XVIIe et XVIIe siècles les virent sur toutes nos plages, promenant d'un océan à l'autre le flambeau de la foi et de la civilisation. Leur intrépidité ne recula devant aucun héroïsme. Ils nous donnérent nos premiers mar- tyrs et nos premicrs saints canoni-

sés. Depuis leur retour à 1842, à l'appel

| jeunie, |Tu sortais de la mort ainsi que d'un | | sommeil;

Comme il t'avait légué son doulou- | reux calvaire, | Jésus te léguait, Ô ma Mère,

Le triomphe de son réveil! SACERDOS-. | (LA LIBERTE.)

Un nouveau parti politique

C’est celui de l'Action libé- rale nationale, fondé par le fils de Sir Lo-

mer Gouin

SAINT-GEORGES DE BEAUCE—

La restauration de l'agriculture dans}

Québec, la municipalisation de l’élec- tricité, des réformes ouvrières, des pensions aux vieillards et l’établisse- ment d'un crédit agricole, tels sont les cinq points qui forment la base de la politique de l'Action libérale nationale. Les plans de ce parti ont été exposés devant une foule de 5,000 personnes ici, la semaine dernière, par Paul Gouin, président conjoint de l'organisation et fils de feu Sir Lomer Gouin, ancien premier minis- tre et ancien lieutenant-gouverneur de la province de Québec.

“Il faut assurer un marché aux cul- tivateurs pour leurs produits”, décla- ra M. Gouin. “I1 faut arrêter l'exode des cultivateurs qui abandonnent leurs terres pour la ville. Ceci ne peut être réalisé que par la restauration de l'agriculture, l'organisation d'un crédit agricole. Ces réformes sont plus importantes que les réformes finan- cières, économiques, politiques et ou- vrières”.

I souligna encore la nécessité de transformer le Conseil législatif à

Québec en un conseil économique

“qui conservera constamment la si- tuation économique et sociale de la province”. Il conseilla le groupement d'hommes qui, sans être nécessaire-

ment des politiciens, formeraient un conseil qui suivrait le programme de l'Action libérale nationale et réalise- rait un plan approprié aux besoins de la province.

Le conseil aurait un président nom- par le gouvernement, un comité principal et plusieurs sous-comités qui constitueront autant d’organis- mes économiques importants pour la province. Dans chaque comité il y aura un économiste, un cultivateur, un manufacturier, un homme de loi, un banquier et un sociologue.

11 souligna encore le fait que l'Ac- tion libérale nationale n'était pas un nouveau parti politique et ne créait pas de schisme dans les rangs du par- ti libéral. I1 dit que c'était simple- ment un mouvement ayant pour but d'incorporer dans le programme du parti libéral dans Québec des réfor- mes sociales, économiques et politi- ques destinées à faire face aux be- soins de j'heure.

DO

En 1933 la production du lait était en augmentation de 106,- 963,000 livres, la production é- tait évaluée à 16,024,831,000 li- vres contre 15,917,868,000 livres en 1932. Cinq provinces, savoir: Manitoba, Saskatchewan, Al- berta, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Ecosse étaient en aug- mentation, tandis que les qua- tre autres provinces (Colombie- Britannique, Ile du Prince-E- douard, Ontario et Québec) ont enregistré des diminutions.

“La Survivance” Printing Limited à Edmonton, Alberta

Maurice Gravelle, Ecole Ste-Claire Esther Johnson, Ecole Ste-Claire

PRECIEUX DE LA NATURE

PAGE 4 LA SURVIVANCE 22 AOÛT 1934 r - + |Léon St-Arnault, Ecole Arctic 93 : ê fran AIS |René Carl, Ecolé Thérien ER | SHREDDED WHEAT et + —. _u des ance Laurèats du ie, Fhérése Gaudart, Boo Das MBgloIre c…"" 3 | PECHES DEUX DONS |

Directeur: Gérard FORCADE, omii. Rédacteur: Maurice Lavallée Administrateur: Le Commandeur J.-E. Morrier

Organe de l'Association Canadienne- Française de l'Alberta.

BUREAU: 16019-109c rue, Edmonton, Alberta Téléphone 24702

On est prié d'envoyer toute cor- respondance à l'adresse ci-dessus en mentionnant le service, (Administra- tion ou Rédaction) auquel on veut s'adresser. |

Europe, un

que de'ACEA | Chronique de V'A.C-FA. | A RP Sn

Lors de l'assemblée regulière des membres de l'Exécutif de l'Association M. le docteur L.-O. Beauchemin, de Calgary, premier vice président gé- néral de l'Association fut choisi com- me président général pour remplacer S. H. le Juge ZL. Dubuc, démission- naire.

Les membres de l'Association con-

naissent assez le docteur Beauche-|Laura Chalut, Ecole Ardmore

min pour savoir quels sacrifices il s'est imposés par le passé pour notre Association. Il est sans contredit, le

pilier de l'Association dans le Sud |Louise Pelletier, Ecole St-Edmond

de la province et les membres du Nord de la province l'ont rencontré

aux différents Congrès généraux .et | André Frigon, Ecole Arctic

savent ce qu'il peut faire. :

En acceptant cette nouvelle charge, le président-élu devra faire de nou“ veaux sacrifices pour l'A.C.F.A, car

il devra nécessairement faire des sa- crifices de temps et d'argent. Il se- rait donc tout naturel que chaque membre de l'Association lui donne son support en entier. Si chacun veut

faire sa petite part, tout ira bien.

Le remplaçant du docteur Beauche- min au poste de ler vice-président est M. J.-H. Tremblay, agronome bi- lingue. Inutile d'en parler - longue- ment: il a assez visité les centres canadiens-français pour donner ses preuves comme patriote dévoué et désintéressé. Les cercles pourront toujours compter sur la bonne volon- habituelle de M. Tremblay pour leur aider en autant que possible.

Li LI s Nous publions cette semaine les

pourcentages obtenus par chaque cer- cle sur les objectifs de cette année

cas, il manque très peu pour arriver au but; à d'autres endroits il faudra nécessairement faire un effort pour remédier à la situation et, au moins, faire preuve de bonne volonté. Les cercles qui ont obtenu 580/0o et plus

chaque mois il fera un trajet de 400 milles pour assister aux assemblées et

jusqu’à date (15 août). Dans =

sont à date, les autres sont propor- tionnellement en retard.

Ensign 91 o/o Bonnyville 85% % %

St-Albert ................... 7 * * *k

Lace Froid 62 + %# *%

Brosseau-Duvernay 58

Donnelly

Picardville /

Falher

Beaumont

Pincher Creek 50 C2 < &

CHAUVIN scsi aT'e

Morinville 43%

Villeneuve . . 418

St-François . 4 EC

Lamoureux 37

Mclennan

Ste-Lina

Liafond. 2e

Vegreville

St-Joachim . 29%

St-Edmond 21

St-Charles (Mearns) ...…. 25

Calgary mine 25

CASTOL Lirsensaennininn mins 25

SHSPAUL nantes 1612 Red Deer Legal Spirit River Trochu St-Joseph (Fort Kent) …. 10 Rivière: qui Barre ……. no 10 + # + N.-D. de Savoye 8 St-Vincent . 8 Girouxville . ve Vimy .17 Athabasca 6 Tangent sante 6

. Guy, un. nouveau cercle. de colons nous fait parvenir la somme.de 52.55. PRAE KE 2% 4

Comie'il est facile de’ s'en-rendre compte, il y.a encore beaucoup d’ou- vrage à faire dans les cercles. L'A. C-F.A. fait son possible pour aider ses compatriotes, soit dans les questions

besoin d'elle, bien. qu'un grand nom- bre ne veuille pas l’'admettre, elle à

‘! aussi besoin de chaque Canadien-

(Suite page 8)

RS

scolaires, ou autrement. . Vous avez

Thérèse Croteau, Ecole Durlingville

de l'A CE À

GRADE II

Rita Bourque, Ecole St-Michel Rolande Chalifoux, Couvent Notre-Dame Jacqueline Trudel, Couvent Notre-Dame Aïbertine Houle, Ecole Tellier Georgette Demers. Ecole du Sacré-Coeur . Françoisé Leduc, Ecole Beaumont Alfred Magnan, Ecole Beaumont Eugène Bérubé, Ecole Beaumont Henry Verbeck, Ecole’ L'Abbé Henri Préfontaine, Couvent Notre-Dame Ida Houle, Ecole Tellier Armand Allarie, Couvent Notre-Dame. Arthur Chalifoux, Couvent Notre-Dame . Alice Robert, Couvent Notre-Dame Laurent Meunier, Couvent Notre-Dame Flore Ethier, Ecole de Falher Ella Paradis, Ecole Big Fish Lake . Eugène Lemire, Ecole de Falher . Eva Roy, Ecole de Falher Cécile Levasseur, Ecole Bonnyville . Georgette Rougeau, Ecole Therrien . Paul Lauzon, Ecole St-Michel Jeanne Préfontaine, Ecole Diligence . Annette Houle, Ecole Thibeault Lucy Sheehan, Ecole Thibeault . Louis Jaspar, Ecole Ardmore Henri Brusset, Ecole St-Michel Noreen Magnan, Ecole Beaumont Marie Dupuis, École St-Edmond Germain Brunelle, Ecole St-Paul Fabiola Tremblay, Ecole Bonnyville Marguerite Guillemette, Ecole Bonnyville Alphonse St-Arnault, Ecole Arctic Alphé Pelletier, Ecole de F'alher Lora Gamache, Ecole de Falher .… Ida Guindon, Ecole Falher Simone Michaud, Ecole Durlinville . Claire Sabourin, Ecole Bonnyville Antonia Mai, Ecole Orvilton Antoinette Pelletier, Couvent Notre-Dame

Lucille Chalut, Ecole Ardmore Thérèse Therriault, Ecole Tangent Marcel Poirier, Ecole Publique de St-Albert Antoinette Boissonnault, Ecole L'Abbé

Léo LeCiair, Ecole du Sacré-Coeur . Aurore Beaudoin, Ecole de Falher …. Paul-Emile Poulin, Ecole Donnelly .

Roma Paradis, Ecole Big Fish Lake . Victoire Hachey, Ecole de Falher Alice Rocque, Ecole Ste-Claire Patricia Longchamp, Ecole St-Paul Jeannette Dumont, Ecole Girouxville Jean Dupuis, Ecole de Falher Rose-Hélène Villeneuve, Ecole de Falher Gabrielle Gariépy, Ecole de Falher Rosalina Aubin, Ecole de Falher Adélia Longchamp, Ecole St-Paul Ammette Gibeault, Ecole Frontenac Paul Trottier, Couvent Notre-Dame Thérèse Trottier, Couvent Notre-Dame

98 97.5 5

Gustave Thiberge, Ecole Thibeault

Robert Lacombe, Ecole Ardmore ….97 Simone Beaudoin, Ecole Tangent ……… 97 Gilberte Normandeau, Ecole Ste-Claire 97 Mary Bolle, Ecole L'Abbé ..................... 97 Yolande Dubord, Couvent de l’Assomption 97 Paul-Emile Cliche, Ecole de F'alher 97 Juliette Côté, Ecole de Donnelly 97 Gabrielle Riopel, Ecole Boudreau 97 Anna Laberge, Ecole Arctic 97 Georges Michaud, Ecole Arctic ..97 Agnès LeClerc, Ecole Girouxville 97 Olivine Boisvert, Ecole St-Paul 97 Marie Joseph G. Ecole Bonnyville 97 Estelle Collins, Ecole St-Joseph 97 Madeleine Despin, Ecole Pelletier 97 Hélène Bellerive, Ecole St-Paul 97

Roger Noël, Ecole St-Paul Agnès Deslauriers, Ecole Girouxville Solange Phalempin, Ecole de Falher Marcel Michaud, Ecole Durlingville Edouard Limoges, Ecole Durlingville

Jacqueline Thibodeau, Ecole Bonnyviile 96.5

Allan Major, Ecole St-Joseph 96.5 Robert Patrie, Ecole St-Joseph 96.5 Roger Potvin, Ecole RIiOpeEl 96 Gertrude Rousseau. Couvent Notre-Dame . 96 Flore Granger, Ecole Tangent 96

Rita Morel, Ecole Tangent

Pauline Howie, Ecole Lac Magloire 96 Lilianne Nadeau, Ecole St-Martin 96 Faye Côté, Ecole St-Aubin 96

Victor Verhuist, Ecole L'Abbé Alex Oraschuk, Ecole Beaumont André Dame, Ecole Grandin Lillian Steffes, Ecole Thibeault Corine Fournier, Ecole Donnelly Lucïille Malo, Ecole Arctic Thérèse Ouimet, Ecole Bonnyville Robert Gravelle, Ecole Ste-Claire Adrfenne Roy, Ecole St-Paul Muriel Thibaudeau, Ecole St-Paul Antoinette Maure, Ecole de Falher .… Eveline Demers, Ecole de Falher Alice Gill, Ecole St-Paul Edouardina Nadeau, Ecole Bonnyville Jacques Dargis, Ecole Arctic Alvine Mercier, Ecole Arctic Anita Sabourin, Ecole Dunrobin Joseph Pelletier, Couvent Notre-Dame . Fernande Côté, Ecole Guy Bernard Guindon, Ecole Cartier Jean-Noël Lavallée, Ecole du Sacré-Coeur Florence Levasseur, Ecole. du Sacré-Coeur Paul Rocque, Ecole du Sacré-Coeur Gérard Fillion, Ecole Donnelly Thérèse Cormier, Ecole Donnelly .… Marguerite Frigon, Ecole Arctic Rita Termovoy, Ecole Champlain Laurent Duchesneau, Ecole St-Paul Emile Déry, Ecole Bonnyville Albert Lacombe, Ecole Bonnyville Bertha Dupré, Ecole Bonnyville Stanley Guertin, Ecole St-Joseph .… Cécile Meunier, Ecole Therrien Imelda Normandeau, Ecole Ste-Claire Louis Gaumont, Ecole Ste-Claire John Ference, Ecole Orvilton

Jean-Marie Létourneau, Ecole St-Paul .… Thérèse Lapierre, Ecole St-Paul Margaret Yettaw, Ecole Big Fish Lake Bernard Vaïllancourt, Ecole Lafond Claude Gervais, Ecole de Falher Berthe Foisy, Ecole St-Paul Jeanne d’Arc Nadeau, Ecole Bonnyville Hélène Carle, Ecole Therien Ena Tessier, Ecole St-Paul Yvonne Préfontaine, Ecole Diligence Marie Ricard, Ecole Frontenac Régine Aubin, Ecole Gougeon Lucette Duchesne, Ecole Tangent . Vera Cyr, Ecole St-Michel Joseph Poulin, Ecole St-Martin . Yolande Lacourse, Ecole Therien , Gilberte Poirier, Ecole St-Aubin Edward Verhulst, Ecole L'Abbé Rodolphe Belhumeur, Ecole Grandin Radmond Brisson, Ecole du Sacré-Coeur Yvonne Gervais, Ecole Thibeault Thérèse Gauthier, Ecole Thibeault Yolande Giroux, Ecole Donnelly Edgar Cormier, Ecole Donnelly .… Cécile Aïbinati, Ecole de Falher Emile Généreux, Ecole St-Paul . Denis Gamachè, Ecole St-Joseph . Vianney Joly, Ecole St-Paul Thérèse Boisvert, Ecole Girouxville

Gabrielle Bergeron, Ecole Cartier …… Vralter Erickson, Ecole Grassy Island Lucille Poulin, Ecole Splan Charles Letain, Ecole du Sacré-Coeur ' Bernadette Croisetière, Ecole du Sacré-Coeur . Laura Belhumeur, Ecole Grandin Florida Trudeau, Ecole de Falher. Hélène Labrie, Ecole Duringville

[Bernard Lamoureux, Ecole Cartier

| |

- [Angela Dallaire, Couvent Yôuville

[Robert Sutton, Ecole Ste-Lina.

John Patrick Ryan, Ecole Arctic Cécile L'Heureux, Ecole de Falher Lucien Dentinger, Ecole de Falher Thérèse Guertin, Ecole St-Paul Ovilx Baril, Ecole Durlingville Bernard Beaudry, Ecole St-Paul Bernise Brault, Ecole Riopel

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{Bernard Théroux, Ecole Warwick Thérèse Belzil, Ecole Belzil Regina Dudek, Ecole Orvilton

Iris Cartier, Ecole Doucet Hélène Guralak, Couvent Youville . Philippe Lafond, Ecole Thibeault .… Cécile Robinson, Ecole Lafond ……… Lilli Bourgeois, Ecole White Land Irène Martin, Ecole Arctic James Squair, Ecole Springfield Alice Remillard, Ecole West Legal . Olivina Perrault, Ecole West Legal . Simone Surette, Ecole Ste-Lina Laurent Landry, Couvent St-Joseph Alonza Doucet, Ecole St-Aubin Léo Charrois, Ecole Boudreau Lucien Larieau, Ecole Pontiac .… Thérèse Michaud, Ecole Arctic ; George Ledoux, Ecole Labrie : 83 Cécile Bcurgeois, Ecole White Land . 82.5 |Sam Logan, Ecole Lac des Oeufs 82.5 |Beïthe Lapointe, Ecole Bonnyville 82,5 |Jrène Bachand,. Ecole du 'Sacré-Coeur ..82.5 } Armande Sirois, Ecole Gougeon ..82

Amable Bernard, Ecole Boudreau .! Aline Pelletier, Ecole Boudreau . Jecy Martin, Ecole St-Paul

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Georgette Como, Ecole Thibeault . Jeannette Boyer, Ecole Killarney . Georges Pârenteau, Ecole Arctic Edgar Boisvert, Ecole St-Paul lAnite Deblois, Ecole Bonnyville Patrick Maher, Ecole West Legal .82 |Lucille Revoir, Ecole Little Bear Creek 81.5 | Rosa Laplante, Ecole Little Bear Creek .81.5| Florian Beaudin, Ecole Belzil 815 [Berthe Verhulst Ecole L'Abbé de 81 |Edouard Goulet, Ecole du Sacré-Coeur 81 |Alderic Foisy, Ecole Big Fish Lake .81-|Rita Pigeon, Ecole Lafond 81" |Edna Racine, Ecole Pontiac 81 {Henri Cloutier, Ecole Lac. des Oeufs 81 !Alexis Montpellier, ‘Ecole Riopel .81 |Annette Mercier, Ecole. du Sacré-Coeur …81 |Emilien Plamondon, Ecole Lepage |Rodolphé Côté,. Ecole Cartier 81 George Maïrsh, Ecole. St-Albert "80.5 Georges Girard, Ecole St-Aubin . “nr 1£Emile Riopel, Ecole Thibeault * | Willie Collins, Ecole St-Joseph ::. {Lruretta. Rivard, Ecole du Sacré-Coeur ‘-| Clairette Bélanger, Ecole Killarney Thérèse Lépine, Ecole. du Sacré-Coeur: Eileen .Akins, Ecole St-Albert |Toussaint Leroux, Ecole Doucet . Jacques Laramée, Ecole Belzil Léo Amyotte, Ecole Grassy .Island | George Dumas, Ecole Gougeon - [Walter Kükwood, Ecole Bonnyville Alberta Tourangeau, Ecole Therien

sl

….72. 12 72

Edward Evans, Ecole St-Paul Rosa Foisy, Ecole Big Fish Lake Claude Lord, Ecole St-Paul

Joseph Gariepy, Ecole St-François :...

Marie-Rose Dumas, Ecole. Gougeon Bernadette Brochu, Ecole. Thibeault . Joanne Brunelle, Ecole St-Paul ….. Roger. Joly, Ecole St-Paul

Laurette Robichaud, Ecole West Legal Marcel Dubord, Ecole Plante .

155 | Léo Caouette, Ecole Thibeault

3. Béatrice Tourangeau, Ecole Therien

LS Philip Beauvins, Ecole Viens

Cecil Hornby, Ecole Québec Lucile Montpellier, Ecole Thibeault

‘79 Rémi St-Arnault, Ecole Arctic 69 ‘78.5 | Roy Erickson, Ecole de Girouxville 68.5 18 |Léa Mercier, Ecole ‘du Sacré-Coëur 68

Marguerite Dubrûle, Ecole Guy Johanna Vaasjo, Ecole Little Bear Creek Léon Dumaine, Ecole du Sacré-Coeur Emelda Michaud, Ecole Arctic Juliette Loiselle, Ecole White Land Armand Hews, Ecole Lac des Oeufs Jacques Charbonneau, Ecole Grassy Island Helen Letourneau, Ecole Plante Fernand Belzil, Ecole Belzil ....................... Teily Lefebvre, Couvent Youville Marion McElean, Couvent Youville . Ida Shaïffer, Ecole Clover Valley Armandine Brochu, Ecole Arctic .… Alec Orloske, Ecole Springfield 60 Jack Wynnychuk, Ecole West Legal

Laurraîines Desnoyers, Ecolé St-Aïlbert Fred Gosling, Ecole Grassy Island Claude Beauchoux, Ecole Clover Valley . Noëlla Thibert, Ecole du Sacré-Coeur Etna Denning, Ecole Grassy Island Métro Ternovov, Ecole Champlain Marie-Anne Lajoie, Ecole Therien Gérard Mailloux, Ecole St-Paul Nila Kennedy, Ecole St-Eugène

Léo Foisy, Ecole Big Fish Lake Léonard Johnson, Ecole Therien Emile Schaefers, Ecole Thibeault . René Labelle, Ecole EIk Park Roger Chalifoux, Ecole Plante Rodolphe Chalifoux, Ecole Beaumont Pearl Johnson, Ecole Grassy Island Vernon Cunningham, Ecole Publique, St-Albe . Gérard Harnoïs, Ecole St-Albert. ::

5|Ernest Langdeau, Ecole Therien ‘|Mary Poloway, Ecole St-Albert

* | Alice Savoie, Ecole Turcotte Blanche . Tourangeau, Ecole Therien Tellet Vaasjo, Ecole Little Bear Creek Gérard Normandeau, Ecole St-Eugène Celicis Kranskopf, Ecolé Pontiac”... “Thérèse Laforce, Ecole du Sacré-Coeur Hélène Deschaine, Ecole Grassy Island …. Robert Hanson, Couvent St-Joseph Lucien ‘Côté, Ecole Killarney Victoria Leduc, Ecole du Sacré-Coeur Paul Kowalski, Ecole Bonnyville Réné Chalifoux, Ecole Plante. Lucien Rodrigue, Ecole Plante Agnès .Labelle, Ecole Elk Park

Maria Desjardins, Ecole. du Sacré-Coeur Wilfrid Benoit, Ecole St-Aïlbert

Arthur Lapiante, Ecole Littlé Bear Creek

22 AOÛT 1934

CALGARY

Bulletin paroissial.

Vendredi, 24 août, fête de l’Apôtre S. Barthélemi. Il précha l'Evangile dans l'Arabie, chez les Indiens ct les Ethiopiens. Il opéra de nombreux mi- racles. Il cbligea, entre autres, un dé- mon que l'on adorait comme le vrai Dieu, à confesser lui-même en pu- blic toutes ses tromperies. A cette ré- vélation, un grand nombre de païens désabusés se convertirent à la foi.

Demandons par l'intercession de S. Barthélemi la victoire sur le démon.

Dimanche, 26 août, le 14e après la Pentecôte: messe “Protector noster” page 459, Gloria et Credo, 2ème orai- son de S. Zéphirin, 3ème A cunctis, 4e de mandato, préface de la Trinité.

Ce dimanche est celui de “La Pro- vidence” par l'enseignement que nous trouvons dans l'Evangile de ce jour. “Vous ne pouvez servir Dieu et Mam- mon” y lisons-nous.

Bien des chrétiens mettent tous leurs soucis à gagner ou conserver les biens de la terre, et souvent s’y at- tachent tellement qu'ils finissent par croire plus important de vivre à l'ai- se, que de sauver leur âme par la pénitence et par la charité. Il n'est pas défendu de se servir des biens de la terre, de l'argent en particulier pour faire du bien; mais il ne faut pas se faire les esclaves de ces biens. Car une fois qu'ils dominent l'âme, les biens terrestres y répandent l'es- prit d'orgueil, de corruption, d'égo- isme. . . . d'où il devient difficile de servir Dieu dans l'humilité, la cha- rité etc.

Cet Evangile ajoute encore ‘ne vous inquiétez point” Cela n'exclut pas une prévoyance modérée, ni un tra- vail règlé; mais on ne doit pas s'in- quiéter et s'agiter à la façon des païens qui ne savent pas que la vie est plus que la nourriture, et que le corps est plus que l’habit. Dieu, qui nous a donné la vie, et qui a formé notre corps, avant que nous puissions en prendre aucun soin, nous donnera tout le reste. Regardons quel soin il prend des oiseaux. Par notre âme, nous sommes plus précieux à ses yeux, mettons donc notre confiance en sa divine Providence. Il est vrai que le péché assujettit l'homme à mille tra- vaux, c'est la juste peine que Dieu a imposée au péché: travaillons en esprit de pénitence et abandonnons

à Dieu dans sa Providence le succès à notre travail. Aux prières.

Dimanche soir, M. le Curé recom- mandait aux prières de ses parois- siens sa vénérable mère, dont l'état s'était subitement aggravé au cours de l'après-midi. C'était la première fois que le cocur souffrait chez-elle, probablement une lésion dans la ré- gion précordiale, causant une affec- tion d'angine très violente et très gra- ve. Le médecin et les bonnes reli- gieuses de l'hôpital lui procurèrent tous les soins possibles. Dans la soi- rée, elle reçut les Sacrements des malades avec beaucoup de piété, mal- gré l'accès de ses douleurs. Et mal- gré la gravité de son état, malgré aussi son grand âge, cette bonne vieil- le se remet encore. Elle parait triom- pher contre le mal, soutenue comme elle dit, par la prière de nos bonnes gens.

Elle a bien raison, en effet, de met- tre sa confiance ainsi dans la prière que les paroissiens font pour elle: elle a tant prié elle-même pour nos malades, un grand nombre revenus à la santé, lui doivent des chapelets. Cette bonne vieille mère de Mon- sieur le Curé, c'est le grand chapelet sans fin auquel on se recommandait avec la confiance qu'on met dans les saintes âmes du Bon Dieu. Aussi com- bien reconnaissante est-elle pour Mgr l'évêque qui lui accorde le pri- vilège d'assister à la sainte messe cé- lébrée au presbytère pour elle de temps à autre; pour les Soeurs et pour son médecin qui font tout en leur pouvoir pour l'aider dans Ja maladie. Elle a confiance dans la prière de tous pour trouver la force jusqu'au bout, et pour plaire au Bon Dicu en tout ce qu'il attend d'elle. Le cour- rier se fait donc un pieux devoir de soïliciter pour Mme Beauregard, ac- tuellement si sérieusement menacée, Je secours des prières de ses lecteurs. XX. le Président.

A sa dernière réunion, l'exécutif gé- néral de J'A.C.F.A, a élu à l'unani- mité M. le Dr président-général âe l'Association. Le

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poste était devenu vacant par suite de la démission de son hon. M. le Juge Dubuc. Le soir même de l'élection. Monsieur le Curé de Ste-Famille se | trouvait à Edmonton et assistait à l'assemblée, de sorte qu'il put féli- citer sur le champ le nouveau pré- sident au nom de tous ses conci- toyens de Calgary. Le courrier réitère ces bons voeux à M. le Dr Beau- chemin, et avec tout le monde, il se déclare fier de l'honneur que cette nomination fait à Calgary. —Corr.

FALHER

Imposantes obsèques

Nous sommes peinés d'annoncer que le 16 août eurent lieu en notre paroisse les funérailles d’un ex-ci- toyen très estimé, M. Alphonse Côté, marchand. Gui nous avait quittés pour continuer son commerce à McLen- nan. En dépit des soins déployés . la science médicale pour lui sauver le vie, l'ange de la mort fit son oeu- vre meurtrière; il fut ravi à Jaf- fection de sa chère epouse désolée qui resta jusqu'au dernier moment à son chevet à l'hôpital général d'Ed- monton. Il était âgé de 43 ans.

Une messe des morts harmonisée fut exécutée par la chorale. L'église avait revêtu ses ornements de deuil pour la circonstance. Une foule grave et recueillie des paroisses de McLen- nan, Donnelly, Falher, Girouxville et Joussard était venue témoigner sa sympathie à celui qui avait toujours été un catholique fervent, citoyen in- tègre, époux dévoué et père de fa- mille exemplaire; un récent article paru dans “La Survivance” et qu'il avait redigé sur son lit d'hôpital dé- note la supériorité de ses vues sur l'instruction de la jeunesse.

Fidèle défenseur de nos droits reli- gieux ct nationaux il a toujours été | au premier rang dans l'Exécutif local | et provincial de l'A.C.F.A. et de Ja! commission scolaire. Il était membre des Chevaliers de Colomb. '

Le service et l'oraison funèbre su- | rent chantés par le R. P. Fabre, O.! MI. curé de McLennan,; les RR. PP. Langevin, OMI., du Juniorat pt*] Jean d'Edmonton et Gobeil, OM. 1 vicaire à Falher, servaient diacre et sous-diacre. |

On remarquait au choeur et dans | l'assistance. M. l'abbé J.-A. Monde deau, ex-curé de Girouxville, venu; spécialement de Joussard pour Ja cir- : constance, le R. P. Léon Binet, O.M. | I, curé de Peace River. le R. P., S. Lajoie, prêtre curè de la paroisse. les RR. Soeurs de la Providence, Hô- pital du Sacré-Ccoeur de McLennan, les RR. SS. Ste-Croix des couvents de Donnelly et Falher, M. et Mme M. W. MacDonald, de Mclenran. M. Brame, Mme Paterson, M. Goodwin et Mme Goodwin, M. J. Hughes, Mme Christofel, M. et Mme Trefflé, Jo- seph et Léon Giroux, marchand de Mclennan, M. et Mme L. Benoit, M. V. Troy, M. et Mme John Dargis, M. et Mme Dubrule, M. et Mme A. L'Ab- bé, M. L. Chateauneuf, Miles C. Boi- | vin, Marie-Anne Marcoux, Mariette

M. Alphonse Côté.

Donnelly; M. Alfred Roy et M. Fla- vius Plourde de Faïher; M. Edouard Chevigny portait la croix. Ses neveux remplissaient les offices d'enfants de choeur: Elphège et Gérard Filion, E-- | Henri Côté, Jean et Paul Pariseau.

Le défunt laisse pour pleurer sa perte, Son épouse désolée, cinq en- fants de son premier mariage: Paul- Emile, Sylvio, Sylviane, Fernande et Geneviève; son père et sa mère Da- vid Côté de Donnelly, ses frères et belles-soeurs: M. et Mme Adrien Co- de McLennan, M. et Mme Zoël Côté, M. et Mme Conrad Côté, M. et Mme Jos. Filion, M. et Mme A. Pa- riseau de Falher, M. le docteur Ar- thur Piché ct Mme Piché de McLen- nan, la R. Soeur Ste Regine (Emilien- ne), Soeur Ste-Croix à Falher, M. et Mme Alf. Roy, beau-frère et belle- soeur, plusieurs neveux et nièces, on- cles et tantes, etc. etc.; aussi les pa- rents de sa première épouse, lesquels demeurent à Sherbrooke.

Un télégramme de sympathies fut envoyé à Mme Côté par son Exc. Mgr J. Guy, O.M.I., évêque de Grouard. D'autres télégrammes, offrandes de messes, tributs floraux et bouquets spirituels furent offerts à la famille en deuil. Messes privilégiées: le R. P,

Holland de l'Hôpital, Edmonton, le R. P. S. Lajoie, O.M.I., curé de Fal- l her, le R. P. Gobeil, O.M.I. le Rév.

P. Langevin, le Docteur Desrosiers. et autres. Bouquets spirituels: LesRR. SS. de l'Hôpital McLennan et les re- ligieuses de Donnelly et Falher, Je personnel de l'école Guy. McLennan etc.

Tribus foraux: Mme Eva Côté, son épouse et les cinq enfants du défunt; la famille Côté, M. et Mme Trefflé Giroux,.M. et Mmes Hughes et Good- ‘win, de McLennan, M. et Mme Bé- land, de Donnelly. etc. etc.

Nous réitérons nos plus sincères sympathies à la famille si crellement éprouvée.

Remerciements pour sympathies

Mme A. B. Côté et sa famille re- mercient très sincèrement toutes les personnes qui lui ont témoigné de la sympathie à l'occasion de la mort de leur regretté époux et père, soit par offrande de messes, bouquets spiri- tuels, cartes de sympathie, assistance aux funérailles, etc. Un merci spécial

à la famille Côté pour l'aide efficace |

qu'elle lui a acccrdée dans l'épreuve de même qu'à M. et Mme Léo Belhu- meur et M. JH. Tremblay d'Edmon-

LA SURVIVANCE

Éd “Joussard” [nos hôtes distingués à Grouard, la route pour entrer ou sortir de Grou- ard étant rendue impossible et im- pratiquable depuis une quinzaine.

M. J. McGill et ses assistants venus faire leur visite officielle à l'école. M. McGill est député-ministre des af- faires indiennes à Ottawa.

Villégiateurs.

Familles L Dumont, S.-A. Hector Verstraete, Paul Bourgeois, de Gi- rouxville, R. Turcotte, Dr Hardy, J. Olivier, avocat, et en route, de retour de. voyage de noces; M. et Mme J. Courchêne, de Falher, et plusieurs autres dont les noms nous échappent. M. et Mme Louis Turgeon et famille de Morinville.

Les touristes trouvent toute l'ac- commodation voulue aux différents campements installés à la mode sur les bords du lac sans compter les plaisirs de la pêche et de la baignade au grand air.

Lancement de bateau à voile.

Dimanche après-miôi, en présence d'une centaine de personnes, avait Heu le lancement d'une chaloupe à voile ou barge spacieuse fabriquée sur place par M. Joncas. Maiheureuse- ment on n'avait pas la traditionnelle bouteille de champagne, pas même une simple bouteille de cidre ou de Molson, on dut se contenter de l'eau douce du lac. Une foule joyeuse en- tonna le “Filez, filez, 6 mon navire” pendant qu’une vingtaine de passa- gers prenaient place’ dans ie bateau pour une petite excursion d'essai.

Fenaison.

La saison des foins bat son plein, ce qui est très relatif, vu que les pluies

diluviennes des derniers mois ont sub- :

mergé ou envahi les terrains à foin: alors on fauche à la petite faulx à

bras sur les coteaux dans les brulés, |

partout l'on peut se risquer sans danger. Retraite des prêtres.

Cette semaine, retraite des prêtres à Falher préchée par le R. P. Pratte.

GIROUX VILLE

Adieux de notre curé

Dimanche, dernier de juillet. M. le curé Normandeau faisait de tou- chants adieux à ses paroissiens et

PAGE 3

ques de Joussard, le petit bateau à meilleurs voeux de santé, succès etiscr d'agréables surprises à li gente allait conduire |d'au revoir,

vous accompagnent dans votre nouvelle fondation de paroisse à Ste-Anne de Joussard.

Vos paroissiens reconnaissants.

contribuèrent au progrès de notre é- Les

tablissement, actuellement président, M. Côté n'épargnait ni son temps, ni même ses forces pour se dévouer, Les élèves trouvaient en M. Côté un ami lcs encourageant, tant par sa présen- ce que par ses bons mots, à chacune des réunions tenues à l'école, il pro- fitait de toutes occasions pour cau- |

| écolière. Aussi quel ami nous perdons! | Si nous avons anprécié et admiré l'homme d'action, le collaborateur de notre oeuvre, combien plus encore

Note: Ce courrier nous est arrivé trop |nous avons compris en lui l'homme tard pour être publié la semaine | vraiment chrétien, vraiment soucieux

dernière.

STE-LINA

Les récoltes actuellement ont très bonne apparence et les coupages vont commencer sous peu. C'est un encou- ragement- pour nos fermiers qui se rendent compte que leur avenir est assuré sur leurs terres.

Le R. P. Larose, O.M.I., curé de St- Paul et doyen du district, venait ren- dre une courte visite à M. le curé [I] était accompagné de M. le curé St

de remplir ses devoirs. Aussi nous considérons comme un devoir de co- opérer à adoucir, s’ilse peut le choc douloureux qui atteint Mme A.-B. Co- et les cinq petits enfants qui le chérissaient tant.

Sur sa tombe descend un hommage unanime de respect, d'affection et de bon souvenir.

“Petite Laurentienne”. 208 ————

In memoriam

mm

Jeudi, le 13 août se répand la nou-

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prix du marché

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Prix à Vancouver

mercredi Soir, un banquet en règle |noit, M. et Mme Hundie, Mme Tate, réunissait autour des tabies chargées | Dr et Mme A. Piché, Mme Judge, de mets succulents autant que variés,| M. Guy Lessard, Mme Brame. Nous une grande partie,de la population de la paroisse ct bon nombre de visi- teurs des paroisses avoisinantes.

M. Paul Z. Pelletier présidait ces | Merci à tous. Malgré l’annonce faite! agapes fraternelles avec tout le tact | dans les trois paroisses environnan- et le doigté qu'on lui connait. Après | tes, Mme Gagnon de Donnelly fut la lecture d'une magnifique adresse et|seule à répondre à notre RTE HO présentation d'une bourse-souvenir, | aussi nous avons pour elle un merci

les santés suivantes furent présen- tées: Le Pape, Le Roi, le Clergé. ré- ponse par le R. P. Gobeil, assistant et représentant le R. P. Lajoie, de Falher et le clergé, Mle Annette Lauzé, principale de | l'école supérieure du village, les en- fants, par Mme Albert St-Jean, ins- titutrice à

l'école Gougeon et direc-

les écoles, par;

Lessard, toutes de McLennan, Mmelton. A tous sincère et cordial merci. |trice de la soirée, les visiteurs et amis, | depuis près de deux mois l'hôpital a

Brassard de Joussard, M. et Mme E. Cimon, de Donnelly, M. et Mme P.-E. Maisonneuve, MM. et Mmes J. Filion, Sirois, Chalifoux, David Côté, Zoël et Conrad Côté, Mme Gravel et une fou- le d’autres, tant de Donnelly que de Falher et de Girouxville.

La dépouille mortelle quitta la de- meure de son père à Donnelly; elle! fut conduite à Falher par son beau- frère, Jos. Filion; l'inhumation s'est faite dans le cimetière auprès des res- | tes mortelles de sa première épouse | décédée il y a environ sept ans.

Servaient de porteurs: M. le Dr Desrosiers, de McLennan et M. L'Ab- de la même paroisse: M. Edouard! Cimon et M. P.-E. Maisonneuve de!

H.C. HOLLENBACK

Optométriste enregistré, Edmonton

GIROUXVIELE Mardi matin, le 28 août

FALKER Mardi après-midi, le 29 août

DONNELLY

Mercredi matin, le 29 août

McLENNAN Mercredi après-midi, le 29 août | et jeudi, le 30 août.

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MCLENNAN et FALHER

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+ Li Visiteurs:

En visite au presbytère: le R. Père Bellavance, S.J., recteur du, Collège des Pères Jésuites d'Edmonton et le Frère Soucy, SJ. le R. P. Langevin, O.M.I, du Juniorat St-Jean d'Eû- monton.

M. Patrice Létourneau est venu rendre visite à sa fille et à son gen- äre, M. et Mme Paul Comeau: il était accompagné de M. et Mme Ro- méo Proulx et de leurs trois enfants.

| Bien qu'ayant fait un long trajet et

malgré de mauvais chemins, les vo- vageurs ne ressentaient pas trop de fatigue. Nos meilleurs souhaits de bon voyage les accompagnent, persuadés qu'ils nous reviendront encore l'été prochain. Baptême:

Joseph Maurice Denis Théodore Le- mire, le trois août et baptisée le 5. Enfant de M. et Mme Jos. Lemire. Parrain et marraine: M. et Mme Thé- odore Hughes, oncle et tante de l'en- fant; représentés par M. Eugène Le-

mire et Mlle Anna Lemire cousins de l'enfant. —Corr. : JOUSSARD Visiteurs.

Son Exc. Mgr Guy revenant d'une tournée pastorale dans l’ouest, a bien voulu dire la messe paroissiale mardi matin, à 7.30 h. Il y avait nombreuse assistance et plusieurs en profitèrent pour s'approcher des sacrements. Des cantiques très appropriées furent ren- dus avec âme par les enfants du cou- vent sous la direction des RR. SS. Mgr est toujours le bienvenu à l’é- cole St-Bruno et à la paroisse Ste- Anne.

Mardi également nous arrivait de l'est, M. l'abbé A. Charest, secrétaire de Mgr, après une absence de quel- ques semaines. Il a eu le plaisir de laisser sa soeur qui a subi une opé-

convalescence. | Puis par une.de ces matinées uni-

ration des plus graves en bon état de

par le Dr Desrosiers, de McLennan qui sut rappeler avec beaucoup de coeur et d’à-propos la vocation sacer- dotale, missionnaire et en tirer des leçons d'ordre pratique. Puis les or- geanisations locales par S.-A. Giroux président de la Chambre de Commer- ce et enfin la réponse à l'adresse par notre pasteur partant.

Une petite séance improvisée fit les| délices des auditeurs qui remplis- saient littéralement la salle jusque dans Je fond des galeries. Quelques numéros seulement pour donner une idée et rendre justice à qui de droit. Déclamation par Mlle Annette Lauzé, ichansons par Mlle Marie-Paule Lau- zé, violon, jigues et reels du bon vieux temps par Mlle A. Audet et M. U- baid Béchard, au piano, Mme A. St- Jean. Ces derniers articles du pro-

gramme jurent enlevés avec tant de \

presto que les fillettes de 10 et 12 ans furent forcées d’exhiber leur science chorégraphique. mais furent bien- tôt suivies de jeunes garçons plus ou moins vieux qui dansèrent le petit bonhomme à deux avec un entrain et sur un rhytme des plus désopilants.

Une déclamation par M. le Prési- dent: “Un rêve” qu'il avait fait dans la matinée et qu'il traduisit séance tenante avec beaucoup d'à-propos.

Remerciements par le Président à tous et en particulier à Mme Hector Verstraete, ancienne et première ins- titutrice de Girouxville et organisa- trice de cette fête paroissiale si bien réussie à tous points de vue. Un point souligné à.propos de la présidente de ce’ banquet qu'étant de langue et de nationalité différentes, elle avait su plaire à tous et démontrer une fois de plus son talent d'organisateur et de bilingue.

O Canada et Au revoir Les

TJ. W.. PIGEON

Î Naissances: | Fille, Enfant de M. et Mme W. Ar- |nold, de Donneliy.

Garçon: enfant de M. et Mme L. Banks, de Culp.

Garçon: enfant de M. et Mme J. Fournier, de Donnelly.

Fille: enfant de M. et Mme E. Ver- | l seauit. de Tangent.

Garçon: enfant de M. et Mme P. Moquin, de Donnelly.

Fille: enfant de M. et Mme Mail-| hot, de Donnelly.

Fille: enfant de M. et Mme L. Tremblay, de Rahab.

Garçon: enfant de M. et Mme J. Chenard, de Tangente.

Garçon: enfant de M. et Mme Lyn- ch, de Donnelly.

Garçon: enfant de M. et Mme Lyt- le de Kathleen.

Félicitations aux mans.

heureuses ma-

Ecole Guy.

Nous avons été peinés d'apprendre la triste nouvelle du décès de M. A.- B. Côté, président de la commission scolaire et un des meilleurs amis de notre école. Il fut un de ceux qui

BROOKEYN, N.-Y., Après avoir donné naissance à un bébé, Mme Berger, dans un grand état de fai- blesse, se fit installer dans une tente dans sa cour, afin de pouvoir y res- pirer l'air de l'extérieur.

Les voisins qui d'ordinaire travail- [Istent dans leur cuisine au son de la end de la radio, ou en prétant vaguement l'oreille à la pratique a- hurissante de leçons de piano d'un jenfant évitèrent de faire jouer le ra- dio et firent taire les enfants. Au bout de dix jours de cette atmosphè- re calme, Mme Berger était rétablie.

————————00-—

Ce que mes mains touchent s'effeuille; ce que mon regard creuse, laisse bientôt apparaître la région du vide: ce que je poursuis ne me satisfait plus dès que je l’ai atteint; et il suf- fit que j’aie joui pour cesser de jouir: tout est essentiellement passager, insuffisant, trompeur, parce que tout est fait de n£6- ant!

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Paul Pilon, Ecole du Sacré-Coeur Marcelle Bérubé, Pensionnat de l’Assomption Robert Pelletier, Couvent Notre-Dame Noé Bossé. Ecole Thibeault Yolande Bisson, Ecole Guy Gérard Mercier, Ecole Arctic Edmonc Pelletier, Ecole Lac-la-Biche, Mission . Lucille Bélanger, Ecole Girouxville Des Neiges Brault, Ecole Riopel Aline Ethier, Ecole Thibeault

Georgette de Tonnancourt, Couvent Notre-Dame . Aldéa Chevrette, Ecole Cons. de Falher

Jean Hogan, Juniorat St-Jean Euclide Bezil, Collège des Jésuites . Euclid Bezil, Collège des Jésuites Thérèse Lafleur, Ecole St-Paul

Cécile Lefebvre, Ecole St-Paul . Yvonne Paré, Ecole St-Aubin André Rostaing, Collège des Jésuites : La Rose Gracia, Pensionnat de l'Assomption . Daniel Girouard, Ecole Girouxville Colette Deslauriers, Ecole Girouxville è Grace Lorraine Olsen, Ecole du Sacré-Coeur Rita Campeau, Ecole St-Joseph Irène Laramée, Ecole Belzil Claire Lachance, Ecole du Sacré-Coeur Aline Soucy, Ecole Gougeon Cécile Girard, Ecole St-Aubin F Claire Magnan, Pensionnat de L'Assomption Cécile Meunier, Couvent Nore-Dame

Ernest Morissette, Ecole Thibeault Adrienne Pelletier, Ecole St-Michel . Juliette Journault, Ecole Lafond Gabrielle Chouinard, Ecole St-Laurent Denise Mireault, Pensionnat de l'Assomption Louise Demers, Ecole St-Emile Yvette St-Hilaire, Ecole St-Martin Blandine Vaillancourt, Ecole Lafond . Hortence Mailloux, Ecole St-Paul Cusson Marguerite, Pensionn. de l’Assomption Léonidas Moreau, Juniorat St-Jean Rita Lavallée, Ecole St-Laurent Madeleine St-Arnaud, Ecole Arctic Yvonne Diamond, Pension. de l’Assomptio Rollande Morin ;Ecole Grandin Pierre L'Abbé, Ecole Cons. de Falher Jeanne Desnoyers, Ecole Frontenac Suzanne Dame, Ecole Grandin Florence Dumont, Couvent Youville Kramer Gertrude, Pension. de l’Assomption Jeanne Brochu, Ecole Thibeault Walter Fagnan, Ecole Dunrobin Marie-Ange Levesque, Ecole Cons. de Falher Bernard Poitras, Ecole St-Cyr Lillian Belzil, Ecole Belzil Marivonne Roy, Ecole St-Aubin Laurent Genest, Juniorat St-Jean Germaine Villeneuve, Ecole Beaumont Antoinette Moulun, Ecole Cons. de Falher Anna Lemire, Ecole Cons. de Falher Colette Lavallée, Ecole du Sacré-Coeur Claudia Lagassé, Ecole St-Paul Clet Gauthier, Ecole Donnelly Francis Hochstein, Juniorat St-Jean . Marie-Berthe Tardif, Ecole Arctic Ella Godreau, Ecole St-Michel Thérèse Colette, Ecole St-Aubin Louis Roy, Ecole St-Aubin Annette Desaulniers, Ecole Lafond . Rachel Dalphond, Ecole Thibeauit Yvette St-Onge, Ecole St-Paul Roger Gariépy, Ecole Grandin Omer Gauvreau, Ecole Girouxville Albert Dupuis, Ecole Cons. de Falher Thérèse Langelier, Ecole Cons. de Falher Adrienne Veraarts, Ecole Cons. de Falher Emilienne Villeneuve, Ecole Beaumont Léo-Paul Fouquette, Ecole Lafond Juliette Landreville, Ecole St-Paul Françoise Sylvestre, Ecole Publique, St-Albert Marie-Anne Flamondon, Couvent Notre-Dame Edmond Gamache, Ecole St-Joseph

Rebert Demers, Ecole Cons. de Falher Jeanne Constantin, Ecole Cons. de Falher Alice Voghell, Ecole Thibeault Isabelle Dubois, Ecole St-Paul

Aurore Granger, Ecole Frontenac Louis Chauvet, Ecole Springfield Noëlla Jean, Ecole Cartier

Arthur Roy, Ecole Cons. de Falher Lucienne Ayotte, Ecole Belzil Yvonne Thibert, Couvent Youville . Marie-Anne Hurtubise, Ecole Cartier Berthe Constantin, Ecole Cons. de Falher . Irène Gadbois, Ecole St-Paul

Alphonse Tailleur, Ecole Riopel

Thérèse Poulin, Ecole Cons. de Donnelly 56 Jeannette Vaugeois, Ecole du Sacré-Coeur 55 Laurier Belair, Juniorat St-Jean 55 Roland Limoges, Ecole Durlingville. 55 Arthur Dupuis, Couvent Notre-Dame …55 Berthe Fagnan, Ecole Dunrobin ene. 55

Jules Van Brabant, Ecole St-Paul Virginia Ries, Ecole Theresetta

Arnold Stach, Ecole St-Paul François Boivin, Ecole Grandin

Rose Bilodeau, Ecole Boudreau

Elvin Caron, Ecole Thibeault

Agathe Montpellier, Ecole Thibeault Marguerite Day, Ecole Cons. de Falher . Pierre Brisson, Ecole St-Emile Marcel Gagnon, Ecole St-Paul Yvonnette Garneau, Ecole du Sacré-Coeur . -Coeur -Coeur .… Arsène Ethier, Ecole Cons.de Falher Antoinette Phnalempin, Ecole Cons. de Falher Paul Harnois, Ecole Publique de St-Albert Florence Blain, Ecole St-Paul Yvette Desrosiers, Ecole du Sacré-Coeur Adrienne Tougas, Ecole St-François d'Assise Aurore Pelletier, Ecole Dunrobin

Rosa Cormier, Ecole du Sacré Jeanne Davio, Ecole du Sacré

Rosa Jones, Couvent Youville

Maurice Dubois, Ecole St-Paul Mary Nekalaichuk, Ecole St-Paul Arthur Morency, Ecole du Sacré-Coeur Mary Roche, Ecole Cons. de Donnelly . Jean Longoz, Ecole St-François Raymond Gamache, Ecole Doucet . Theora E. Kochier, Ecole St-Paul

Fernand Couillard, Ecole Cart

Antoine Dentinger, Ecole Cons. de Falher . Claire St-Jean, Ecole St-Edmond Bert Le Chasseur, Collège des Jésuites Joseph A. Dupuis, Juniorat St-Jean

Alphonse Nobert, Juniorat St-

Albert Carrière, Ecole Dunrobin Albert Giguère, Ecole Dunrobin Louis Laferté, Ecole Dunrobin

Paul Noël, Ecole St-Cyr

ier

Jean .…

GRADE V

Aline Caouette, Couvent Notre

Yvonne Raboud, Ecole Mission du Lac-la-Biche

Etienne Allaire, Couvent Notre

Alvina Lädouceur, Mission du Lac-la-Biche . Simone Champagne, Ecole Thibault Emile Rocque, Ecole Ste-Claire Gérard Perras, Ecole Thibeault Jeanne Voghell, Ecole Thibeault Albert Forest, Ecole du Lac-la-Biche, Mission Alice Desnoyers, Couvent Notre-Dame

-Dame

-Dame

Jeanne de Champlain, Ecole St-Emile Gertrude St-Jean Ecole St-Edmond

Rachel Gervais, Ecole Cons. de

Ella Pepin, Ecole Grandin

Faïlher . Laurent Rocque, Ecole Ste-Claire Thérèse Dandurand, Ecole Cons. de Donnelly

Jeannette Caouette, Ecole Thibault .

Ida Sheehan, Ecole Thibeault Bertha Guindon, Ecole Guy

Emable Roy, Ecole Thibeault

| Rolland St-Arnault,. Ecole Arc

Ernest Beaudoin, Ecole Lepage

Eveline Royer, Ecole Beaumont . Florence Rouzic, Ecole Québec

Lucien Beaudin, Ecole Belzil

Robert Gamache, Ecole Cons. de Falher Georges Langevin, Ecole Arctic Henriette Martel, Ecole Cons. de Falher

l'Assomption

Donnelly

de Donnelly Girouxville

Maurice McMahon, Ecole S Lauretta Moreau, Ecole du

Thérèse Montpetit, Ecole du Roger L'Heureux, Ecole Cons.

Laurette Lozeau, Ecole Ste-

Léon Roy, Ecole St-Aubin Yvonne Langual, Ecole Cons,

Noëlla Morin, Ecole Cons. de

Fleurette Gagnon, Ecole Cons

Edwina Lord, Ecole St-Paul

Anna Lafond, Ecole Thibault Cécle Billo, Ecole Thibault

Juliette Gratton, Ecole Arctic Claire Rey, Ecole Cons. de Falher . Hélène Dagenais, Ecole Charest Maurice Morel, Ecole Tangent Madeleine Béland, Ecole Thibeault . Laurence Roy. Ecole Cons. de Falher Antoine Bugeaud, Ecole Cons. René Therriault, Ecole Tangent Louis Voghell, Ecole Thibeault ..

Couvent Notre

Marcel Labrie, Jean Commandeur,

Malvina Cyr, Ecole St-Miche

Hélène Gill, Ecole St-Paul Roxane Désaulnier, Ecole St-Paul

Louis Brochu, Ecole Arctic

Albert Kéroack, Ecole Grandin

Wilfrid Rivet, Ecole Springfield

Yvette Garneau, Ecole du Sacré-Coeur Adrienne Foisy, Ecole Big Fish Lake

Cusson Rita, Pensionn. l’Assomption Fernand Poulin, Ecole Bonnyville Roland Gaumont, Ecole Ste-Claire Paquerette Charest, Ecole Pelletier

Léondre Pelletier, Collège des Jésuites Rolande Billo, Ecole Thibault René Tremblay, Ecole St-Paul Olga Derko, Ecole Dunrobin Maurice Robinson, Ecole Lafond Léo-Paul Ethier, Ecole du Sacré-Coeur Laurette Labelle. Ecole du Sacré-Coeur Simone Sabourin, Ecole de St-Albert Florence Pitre, Ecole St-Paul Jean Collette, Ecole St-Aubin

François Dusseault, Ecole Cons. de Falher Levesque Ruth, Pensionn. lAssomption Charles Lamoureux, Ecole Cartier Ephrem Doucet, Ecole Cons. de Falher

Blanche Loiseile, Ecole White Land . Irène Leclerc, Ecole Girouxville Rita Coulombe, Ecole du Sacré-Coeur Yvonne Remillard, Ecole West Legal

Aurius Godreau, Ecole St-Michel Annette Levesque, Ecole Pelletier Gérard Gibeault, Ecole Thibeault

Claire Trottier, Couvent Notre-Dame “iLéon Morisette, Ecole Thiba

‘8.

ess k

t-Paul Sacré-Coeur .…

Sacré-Coeur .

de Donnelly Lina

‘&e Donnelly

Falher

. de Falher

GRADE IV

uit

de Falher

Arctic -Dame .

83 83 8 83 82 .82 82 82 82 82 82 82 2

56.5 Germain Auger, Ecole Diligence 56 .… 56

.85 ..85 ..85 ..85 .84.5 ..84.5

83.5

83

81,5

80.5 80.5

….80

19,5

79.5

L

…..19 79

[178.5 A

7 .18

18 18

775 | Gerald Barry, Ecole. West-Legal

Agathe Soucy, Ecole Gougeon Rita Fontaine, Ecole Cartier Mary Carley, Ecole Guy Juliette Léveillée, Ecole Bonnyville Jules Vallée, Ecole Bonnyville Rollande Verstraete, Ecole Cons. de Falher Berthile Fournier, Ecole St-Michel Emile Tetreault, Ecole Doucet Jeanne Ducharme, Ecole Ardmore .

ILouise Schafers, Ecole Thibault Eva Beaudry, Ecole du Sacré-Coeur Bella Strasburg, Ecole Bonnyville Onide Brosseau, Ecole Arctic Léona Maïhot, Ecole Cons. de Donnelly . Berengere .Croteau, Ecole Ardmore ….. Esther Cyr, Ecole St-Michel

‘74.5

élonréisgsse Frank Bokenfohr, Couvent Notre-Dame . Daniel Cournoyer, Couvent Notre-Dame . Ktahleen' Bigland, Ecole St-Laurent Gatien Monpellier, Ecole Thibault Lucien Leduc, Ecole Durlingville Jeanne Savoie, Ecole Turcotte

DIE ER RSE PEIOES 71 Maurice Martineau, Ecole Consolidée de-Falher 71 Roland De Tonnancourt, Ecole Thibeault 71

|

onnyville : 7

FnË ’Assomption Réné Lambert, Ecole White Land.

61.5 61.5 #1, 61. .…61. 61. .…61. 61, 61.

. (Buité page 7).

745

22 AOUT 1934

LE “MARKETING [" BOARD”.

Le Dr Horace-S. Barton en est le président. La commission est entrée en fonctions, lundi.

OTTAWA. Le premier ministre Bennett a annoncé la nomination des membres de la commisson fédérale des débouchés commerciaux.

Le Dr Horace-S. Barton, sous-mi- nistre de l'agriculture, en est le pré- sident. Les autres membres sont M. A. Gosselin, bien connu dans le mon- de agricole de la province de Qué- bec; Dr J.-E. Booth, expert en éco- nomie agricole, ministère fédéral de l'agriculture; MM. Clyde-B. David- ‘son, du bureau de la statistique et A.-K. Eaton, du département des fi- nances.

La commission aura beaucoup de [travail à faire. Elle aura à mettre ien vigueur la loi adoptée par le Par- lement à la dernière session, mais n'aura nullement à voir à la vente proprement dite des produits agri- coles. Sa tâche consistera à étudier les projets de mise en vente soumis par les producteurs et de faire les re- commandations nécessaires au minis- tre de l'agriculture, l’hon. Robert Weir, qui à son tour fera étudier ces recommandations par le cabinet.

Premières fonctions

Actuellement des projets de mise en vente sont déjà arrivés à Ottawa au sujet du tabac, des pommes et du raisin. Ce sont des produits qui at- tireront d'abord l'attention des com- missaires,. ensuite viendra la ques- tion du blé et du bétail.

M. Clyde Davidson est un expert €u bureau fédéral de la statistique, et M. Eaton est au ministère des fi- nances. La commission se compose dônc d'experts en agriculture et en statistique, déjà à l'emploi du gou- vernement fédéral.

La nomination du Dr Barton à la présidence de la commission ne l'em- pêchera pas de continuer à remplir sa position de sous-ministre de l’agri- culture.

000——

Construction d’aé- rodrome sur l’océan

Par le gouvernement des Etats Unis Pour sti- muler le service transat- lantique La question a été étudiée sérieusement —Pour donner du travail

WASHINGTON. L’administra- tion des Travaux publics a reçu une requête urgente émanant d'un autre organisme gouvernemental, la priant de financier Ia construction d’aéro- dromes flottants afin de stimuler le développement du service aérien transatlantique. On apprend que des fonctionnaires des travaux publis ont déjà sérieusement étudié la question. On aurait envisagé déjà la construc- tion de plusieurs aérodrames flot- tants, notamment celle d'un aérodra- me entre les Bermudes et les Aço- res.

Cette construction marquerait le début de tout un programme d'éta-

|blissement d’un véritable cordon d’'aé-

rodromes sur ce parcours. Un fonc- tionnaire des travaux publics a dé- claré que ce serait une source de travail pour un certain nombre d'ou- vriers et une occasion pour les Etats- Unis de -devancer de cinq à dix ans ls projets actuellement élaborés dans ce domaine. De tels aérodromes se- raient la propriété des Etats-Unis et exploités par eux, mais leur usage se- rait autorisé aux avions de toutes na- tionalités indistinctement.

, Oo—

Le mil (fléole des prés) fleurit un peu plus tôt dans les régions du nord que dans celles du sud. C’est peut- être, dit le “Journal of Agricultural Research,” parce que le développe- ment des plantes dans le sud au com- mencement du printemps est retar- par les journées relativement courtes tandis qu'il est accéléré au contraire dans les régions du nord par les journées relativement longues de 12 fin du printemps et du com- mencement de l'été

Pour voir si les étailles de pommes de terre (potato flakes) peuvent ser- vir pour l'alimentation des bestirux, des recherches ont été conduites en Allemagne ce produit se fabrique depuis un certain nombre d'années.

615 |On a abouti à Ia conclusion qu’elles

peuvent. donner des résultats satis- faisants. On dit qu'elles convienent également pour les Porcs et les vo- lailles lersqu'elles sont mélangées a- ves d’autres aliments,

Au 31 mars 1934 les stocks de foin et de. trèfle qui restaient

..[ dans les granges des -cultiva-

teurs étaient . beaucoup. moins abondants qu’au 31 mars 1933; ils n’étaient que de 1,897,000 tonnes contre 3,186,000 tonnes

.[Pannée dernière. :

22 AOÛT 1934

ur

LA SURVIVANCE

Rita Phfion, Couvent l’'Assomption

Lauréats du concours de français ere enter Lettres de

Adrienne Boisvert, Ecole Bonnyville . ? Des Neiges Bilodeau, Ecole Charest . OS lecteurs e Us LE Thérèse Gagné. Ecole St-Edmond , Ettiennette Lapcrle, Ecole Splan . …. Ée Nous publions sous cette ru- Denise Royer. Ecole Beaumont .…. ….. : HntérAte on ————— Marcelle Robitaille, Ecole du Sacré-Cocur ...82 |brique les lettres d'intérêts gé-

Gertrude Gariépy. Ecole Cons. de Falher .

Henri Alminati. Ecole Cons. de F'alher -82 |Toute communication doit être

Lucill oie. ani Denise Hchbert, Ecole Frontenac si Tratnes . 82 A nom Fa Cécile GI Ecole Ai-ane AU mont on Bose Lee rev de) à? 02 | écscel de L'onvose un Non de Lily Poirier, Ecole Little Bear Creck Thérèse Thibault Ecole Grandin ……. .. .… 8 . S

Lydia Danis, Couvent l'Assomption .... .. . 82 prenons pas Ja responsabilité Françoise Dusscault. Ecole Dunrobin ….… 815 de ce qui paraît sous cette rÂ- Cécile Jacura, Ecole St-Pau) 5 brique

Anatole Jalbert, Ecole Durlingville .… . a 200 Roland Lambert, Ecole Plante ...... 1.5

Philippe Sabourin, Ecole Grandin .81.5 QUBLIEUX Caroline Forest, Ecole Mission du Lac-la-Biche .… …. 81.5

Louis Dussault, Ecole Dunrobin .. . …….… 81

Thérèse Gadbois. Ecole St-Paul .. 81 OU NT ? Marguerite Mercier, Ecole Durlingville . …. 81 L s Adrienne Blackburn, Ecole Grandin PR

Lorraine Gadbois, Ecole St-Paul Aimée Jalbert, Ecole St-Paul . . .. Eugène Guertin, Ecole St-Joseph . Marie-Paule Paradis, Ecole Lepage

Thérèse Lajoie, Ecole Thérien . Jean-Chs. Bouchard, Ecole Diligence Jeanne McMahon, Ecole St-Paul

Rhéa Provençal, Ecole Dunrobin : Rita Sabourin, Ecole Dunrobin Gülberte Desrosiers, Edole Guy

…80.5 [Monsieur le Rédacteur, Lans | Combien de fois entendons-nous 77 80:5 (des gens nous donner des conseils ou 80.5 |des directives pour survivre? “Si l'A. 80.5 IC.F.A. faisait ceci,” ou bien “si la Survivance faisait cela?" etc etc. J'aimerais à connaître le nombre , exact de ces personnes charitables 19.5 qui ont bien examiné leurs propres 7e milieux avant de penser à blâämer les Laight Charles, Ecole Splan .19.5|Autres. Elles pourraient peut-être y 19 |trouver un peu de travail pour les se 78 distraire et les empécher de débla- _ térer contre les autres. Combien d'en- 79 tre elles auraient remarqué que la 79 quasi-totalité des affiches de nos

Emile Comeau, Ecole Turcotte | Jean Belzil, Ecole Belzil

clusivement en anglais? Malgré que l'on fasse mine de se défendre, nous

nn. 18.5 nues 785 un certain groupe de ngs hommes

[affaires et l'on avale Ile tout s'en |

Roger Tessier, Ecole St-Paul

82 |néral que l’on nous adresse. ||

hommes d'affaires sont rédigées ex- |

sommes anglicisés à petite dose park

| S !

|

DOCTEUR L. O. BEAUCHEMIN Médecin et Chirurgien

207-09 Edifice du Grain Exchange Calgary, Alberta

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301 Edif. Tegler Tél. 22945 Nous parlons français

Jeanne Tardif, Ecole Cons. de Falher n nn 78 Suzanne Blais, Ecole Grandin . André Joly. Ecole Labrie

ce point! Le but de cette lettre est de faire [faire un examen dans chaque village}

POP ER 77.5 | fiches unilingues qui n'ont certaine- siens -T7.5 ment pas leur raison d'exister. Que | l'on mette des affiches bilingues: ce NT isera parfait: mais que l'on se con- 765!tente d'affiches anglaises seulement, a 76.5 |ceci démontre clairement notre man- # que de fierté nationale. Voit-on sou- vent une devanture de magasin russe avec une affiche exclusivement an- glaise? Non! 11 peut y avoir de l'an- glais, mais si vous regardez vous y [76 trouverez aussi quelque chose pour

Lis na

76

GRADE III

«T6 cc qu'il est. 11 est fier de sa natio- | inalité! ï Certains propriétaires Jean-Paul Bugcaud, Ecole Cons. de Falher

Jeanne Babineau, Ecole Cons. de Falher Adrien Langlois, Ecole Tangent …... …. 3 : ne à | Maria Poirier, Ecole Lac Magloire “75 sent pas.” A cette réponse j'aimerais | Madeleine Billo, Ecole Thibeault ….. : RS DL 74.5 Poser la question suivante: “D'abord, | Cécile Gaumont, Ecole Ste-Claire . ne 96. ! Emilien Rondeau. Ecole St-Joseph ; A ee ‘74. | NE _.

Joseph Lemire. Ecole Cons. de Falher 95. 74.5 Inadiens français? Sur quoi vous ba- | Marguerite Granger, Ecole Tangent Délima Comeau, Ecole Cons. de Falher Thérèse Michaud, Ecole Durlingville Edward Dumont, Ecole de Girouxville . …. CR At da André St-Jean, Ecole St-Edmond ….….… 83.5 [Philippe Charron. Ecole St-Paul Le ç Yvette Strasbourg. Ecole Bonnyville ;

iles Canadiens français ne m'encoura- |

T4 |ge? est-ce en ayant une devanture | -T4 |rédigée en anglais? est-ce en annon- ! “Red and White Store”?|

Da 7 9 lest-ce en annonçant de l'huile ou des :

à A : | Elaine MacDonald, Ecole St-Paul 93.5 [Antoinette Servant, Ecole Cons. de Falhe 73 !réparations, en anglais? est-ce En Robert Poirier, Ecole Cons. de Falher ….. Se as Bernier. Couvent Morinville LR VOUS anne D déorne “Baker? | Bernadette Bernard, Couvent l’Assomption .… udo chadlich, Ecole Chartier ….... .. 73 lest- En j Rita Lambert, Ecole St-Joseph . ER 93 Yvon Gouger, Ecole Bonnyville 72 Feet ce” Vis Rs comme Antoinette Trudel, Ecole St-Paul 93 |René Therrien. Ecole St-Paul “72 'Notary Public"? Si vous n'avez pas Bernadette Gagnon, Ecole Cons. de Falher 93 {Irène Labelle. Ecole Elk Park . 2

lassez de fierté pour annoncer votre | . .… T1 imarchandise ou vos services dans vo- | PRE 71 tre langue. pourquoi vous plaindre dei ce que des Canadiens français, que |

71 vous reniez dans vos affiches, ne: 170.5 | VOUS reconnaissent pas en affaires? | ne 70.5 |A mon humble avis. si vous leur fai- ; sit 70 Îsiez parvenir des circulaires françai- j ee 7 ses, si vos affiches étaient françai- | Fe 69.5 |SES. si vos commis parlaient le fran-

Marie-Ange Gervais, Ecole Thibeault : Lucien LeBlanc, Ecole Charest Marguerite Lambert. Ecole Grandin ….… Delvina Larochelle, Ecole Cons. de Falher . 2 Françoise Barbeau, Ecole Si-Edmond 92 Léontine Gravelle, Ecoite Ste-Claire 92 Annette Gamache, Ecole Durlingville Tom Abernethy, Ecole Frontenac 2 Thérèse Surette, Ecole Ste-Lina 915 Paulette Collins, Ecole St-Joseph .… Jeannette Royer, Ecole Charest Paul Pelletier, Ecole Mission du Lac-la-Biche Gisèle Demers, Ecole Bonnyville Gabrielle Gagnon, Ecole Cons. de Falher Léo Desfossés, Ecole Cons. de Falher Lucien Lacombe, Ecole Durlingville Solange Trudel, Couvent Notre-Dame . Gertrude Richard, Ecole F'rontenac Léon Gravelle, Ecole Ste-Ciaire Eugène Roy, Ecole Cons. de Falher . Françoise Brodeur, Ecole Grandin Rolland Demers, Ecole St-Emile Léandre Tremblay, Ecole St-Paul Gertrude Lafleur, Ecole St-Paul Stella Fraser, Ecole St-Paul .… Irène Durand, Ecole du Sacré-Coeur . Dorine Hamel, Ecole Cons. de Falher

- 825 | Donald Brown, Ecole Elk Park | de Roland Lamothe, Ecole Labrie

68 nadienne-française. Actuellement

.68.5 jde vous plaindre de votre sort. 6851 Un autre point en faveur des af- -68 fiches bilingues: on veut garder à |

is 68 |faisant lire chaque jour des affiches

67.5 |2*C à Se : 67 !le français leur dit rien on s’en pren-

67.5 |dra aux écoles, à l'AC.F.A, à La

Edouard, Servant, Ecole Cons. de Falher .….. 89 Jos Moreau. Ecole Dunrobin er ss Se pue 1 È Denise Trudeau, Ecole Ardmore .89 [Louis Frenche, Ecole Racine er biens etc ÊtG" mals FOuSpure ! Laura Langevin, Ecole Arctic -89 [Claire Venne, Ecole Warwick [er |0n oubliera de mentionner que durant Richard Giroux, Ecole Girouxville 89 |Hervé St-Onge, Couvent Notre-Dame ..67 |15 20 ans, ces enfants n'ont rien

Guy Bessette, Ecole Mission du Lac-la-Biche Anna Malo, Ecole Lafon . Rosée Gougeon, Ecole Gougeon …... Ernest Ducharme, Ecole St-Joseph Cécile Roy, Ecole Thibeault Marie LoRue, Ecole Splan …...… Cécile Potvin, Ecole Riopel Mariette Noël, Ecole St-Cyr ... Armand Hemusoot, Ecole Thibeault …… Léo Chalifoux, Ecole Plante Doralis Dagenais, Ecole Charest Clara Tellier, Ecole Tellier .. …. Julie LeBlanc, Ecole St-Emile Maric-Claire Tessier, Ecole St-Paul Guy Beaudry. Ecole St-Paul Marianne Pruneau, Ecole Durlingville . Marcel Croteau, Ecole Durlingville Florence Maisonneuve, Ecole Plante Madelcine Turgeon. Ecole du Sacré-Coeur Robert Veraart, Ecole Cons. de Falher .….. Albert Froment, Ecole Frontenac . Dorice Brault, Ecole Riopel Lucienne Rougeau, Ecole Thcrien Jeanne Hamel, Couvent l’Assomption . Angela Magnant, Ecole Ste-Lina Joseph Collins, Ecole St-Joseph Jean Caron, Ecole Lac Magloire

vu autre chose que des affiches an- -66.5 iglaises dans leur village. Que font les icercles de l'A.C.F.A. pour remédier à 66 'cette situation anormale?

L Jeannette Limoges. Ecole Bonnyville 88 [Yolande Ouimet. Ecole Bonnyville 88 |Cécile Bureau, Ecole Bonnyville

Bernadette Cormier, Ecole Cons. de Donnelly .

66 \voyer un mot pour me donner des

É 66 idées sur la manière de s’y prendre

see Me 65.5 |Pour remédier à cette situation. Pour : rues ...65 ;moi, je n'en vois qu'une: Aller voir

65 |un propriétaire et causer tranquiile-

pment avec lui, il n'est pas fou et il 65 comprendra ce qu'il à probablement ..64.5 Inégligé de faire, pensant que ce n'é-

6 9 Imerais le plus, serait de recevoir un

ns .63 ‘canadiens-français qui auraient eu Ja # ….62 bonne idée de changer leurs devantu-

Done È Len anglaises pour des devantures bi- | “61 jilingues. Je serais très heureux de les ! iféliciter. Je dois cependant mention- | ner que quelques compatriotes ont

|

l

87 86.5 | MT .86.51 Rita Meyer, Ecole Theresetta

D da eo malle 86 [Clément Blais, Ecole Cons. de Falhei “"603ldes affiches bilingues et de la pa- Zenon Sametz, Ecole Splan ….… sl ne 60,5 tpeterie bilingue; j'aurai l'occasion de

Rose Ouellet, Ecole St-Edmond Grrrnses Madeleine Croisetière, Ecole du Säcré-Coeur 7 Thérèse Lebeuf, Ecole Mission du Lac-la-Biche . Thérèse Duchesneau, Ecole St-Paul Raymond Sabourin, Ecole Bonnyville . Annette Ethier, Ecole Thibeault

énreeraes 60.5 revenir sur le sujet. Je pourrais aussi mentionner plusieurs noms de dis-

86 ; , Ecole du Sacré-Coeur ù : ASE 85.5 | Ernest Giroux. Ecole de Girouxville go liricts salaires et de municipalités

85.5 | Lé0—Paul Langelier, Ecole Cons. de . “6 dont la papeterie est unilingue, bien Fi : ner CO E EIK PAIE 1... ………… 59,5 [que la grande majorité des contribu- Lucille LeBlanc, Ecole Charest -85.5[Edûie Maïlhot, Ecole West Legal ablés soit canédieine-trancnite Gérard Gamache, Ecole Cons. de Falher 85.5, Roland Préfontaine, Ecole Diligence . 0 RS ns Marie ‘Thomas, Ecole Bonnyville di 59 | TRE ne-"des : | Simone Ethier, Ecole du Sacré-Coeur e Grassy' Island :… 59 invitation et d'SReTe que cette ns Léonie Rivet, Ecole Riopel le Cons. de Falher 59 |malie, qui n'est qu'un simple oubli, Donald Létourneau, Ecole St-Emile Ur Sala sraltes de ne Mie troncs Lucille Gamache Ecole St-Joseph ea

André Champagne, Ecole Pelletier

Paul Aubin, Ecole St-Paul L

Cécile Aubin, Ecole St-Paul Pearl Major, Ecole St-Joseph Yvonne Tailleur, Ecole Riopel Cécile Caouette, Ecole Diligence Michel Boulanger, Ecole Grandin Annie Devlin, Ecole Lafond Gertrude Côté, Ecole Cons. de Donnelly . Honoré Bélanger, Ecole de Girouxville ……. Bernardine Lapensée, Ecole Cons. de Falher Lorraine Leroux, Ecole St-Paul Yvonne Labrie, Ecole Durlingville Albert Houle, Ecole Tellier 83.5 | Cécile Lajoie, Ecole Doucet Réal Vallée, Ecole Ste-Lina .… …83 |Georges Desaulniers, Ecole de St-Paul Angela Talyor, Ecole Ste-Lina 83 Robert Lanouette, Ecole Elk Park

Jacques CARTIER. !

..84.5| Victor Trudel, Couvent Notre Dame . 84.5 | Robert Perras, Ecole Lac des Oeufs . 84.5 |Rolande Dubord, Ecole Plante 845 |Claude Albert, Ecole de Donnelly .5| Carmen Coursolles, Ecole Grandin . 84 |Alexandre Chartrand, Ecole Grassy Island 5 Joseph Duval, Couvent St-Joseph …. 84 Lionel Régimbald, Ecole du Sacré-Coeur, Legal 56 |Yvonne Lajoie, Ecole Thérien ….. 84 |Laurier Ricard, Couvent Notre-Dame Daniel Leroux, Ecole Doucet .84 |Thérèse Chalifoux, Couvent Notre Dame Roger Charest, Ecole Pelletier 83.5 | Roméo Léveillé, Ecole de Bonnyville …. Angeline Krauskopf, Ecole Pontiac ….

Gertrude Girard, Ecole Saint-Aubin

un Sylviane Côté, Ecole Guy Omer Boy, Ecole Cons. de Falher Emma Lafrance, Ecole Doucet

78 jrien dire. car jamais on ne touche à ! KR

75 afin de les purger, si possible. d'af- | ;

16 lfairc reconnaitre le propriétaire pour | Æ

.15.5 _ canadiens | ; 75 français diront probablement : “Mais : ;

nr Pr à …. 74,5 [RÉTIEESS One l'encouragement des Ca- | À

D: Isez-vous pour solliciter leur patrona- |

l

j .69.5 içais, vous auriez une chance d'atirer | À -68 {une bonne partie de la clientèle ca- à

68.5 ;rien ne prouve que vous avez tort '[E

‘68 nos enfants, la langue maternelle. û 68 {Comment s'y prendre? Est-ce en leur : à

[ Î exclusivement anglaises? Si plus tard, Ë | }

À J'invite les bons canadiens à m'en- |

J

l

Î

l

j Î | Ûl l Î l [l Î (l 64.5 [tait pas nécessaire. Mais ce que j'ai- |

e3slou plusieurs noms de propriétaires ||

Laurier Hachez, Ecole Cons. de Falher .

Georges Albert Desnoyers, Ecole Publique St-Albert..52

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La mer était rouge telle- : ment il y avait des homards.

1 —-Mais les homards crus sont noirs.

—Oui, mais nous étions dans le Gulf Stream.

a

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51 Madame. Je ne puis aller au 51 |bal, ‘car je n'ai pratiquement rien à “51 [mettre sur le dos.

…D0,5

Monsieur. Et le collier de per- ce les que je t'ai donné la semaine der- “20° [nière.

ai a ae

-: SAINT-JOACHIM

PAGE 8.

ae LA “SURVIVANCE.

\ NOUVELLES D'EDMONTON

5 Vie et violoncelles

Brogramme radiophonique qui - sera exécutité à l’occasion de.la célébration du qua-

trième centenaine de la tondaton -du Canada.

Nous avons te plaisir” d'annon- -cer que les artistes de M. Fer- ï nand Darimiont, directeur de la ‘délicieuse demi-heure musicale “hebdomadaire -connue. sows le . nom de “Violons et Violoncelles”,

- programme musical préparé ex- -clusivement en l'honneur des fê-

‘tes du quatrième centenaire de la fondation du Canada par Jacques Cartier.

On y évoquera les noms glori- ‘eux de Cartier, de La Violette, de La Verendrye.

L'orchestre, sous la direction de

. M. Fernand Darimont, exécutera des pièces musicales bien con- nues: À Saint-Malo, beau port de mer; M'en revenant de la jolie Rochelle: C'est l’aviron qui nous mêne; Marianne s'en va-t-au moulin, etc.

Les frères Morin, artistes avan- tageusement connus par un grand nombre de radiophiles, : chante- ront quelques-unes des chansons susdites.

. Ce concert aura lieu tout pro- bablement mardi, 28 août, de 6 h. à 6 b. 30. I1 sera irradié du poste CJCA sur le réseau national de la Radio-Etat.

000————————

EN VISITE

Nous avons eu ces jours derniers la visite de M. P.-A. Colbert, vice- consul italien pour l'Ouest, avec ré- sidence à Vancouver. Avant son dé- part d'Edmonton, il est allé à Mo- rinville, rencontrer la supérieure du Couvent Notre-Dame il enverra un de ses fils poursuivre ses études. M. Colbert apprécie hautement l'en- signement bilingue donné par les institutrices du couvent susdit et dé- sire faire acquérir à.son fils une so- lde instruction dans les deux langues française et anglaise.

Le R. P, A. Boucher, OM, notre curé, nous est revenu après une ab- sence de deux mois. I1 a visité son père et sa mère à Yamachiche dans

.la Province de Québec. II à eu aussi

le plaisir d'assister aux fêtes gran- dioses du tricentenaire des Trois-Ri- vières. I1 semble très heureux de re- trouver ses paroissiens de St-Joachim et grâce à ce repos il se donnera äÿec plus d'ardeur encore au soin des âmes qui lui sont confiées.

MORINVILLE |

Nos fêtes du couvent sont terminées et il n’en reste que le souvenir, pour la plupart d'entre nous. Il est bien vrai que les nouvelles épouses du Christ portent au doigt l'anneau nup- | tial qui est le signe de leur alliance et cette alliance se terminera avec la mort. Heureuses personnes aui ont su faire un tel choix. Ce choix est le! gage de leur bonheur ici-bas et dans| l'autre, vie!

- fête. Un nombreux clergé l'accompa-

naire. des Filles de Jésus, elle a eu à Morinville toute la pompe désirée. Son Excellence Mgr l'archevêque d'Edmonton a bien voulu présider la fête. Nn nombreux clergé l'accompa- gnait, tandis que plusieurs de nos communautés religieuses s'étaient

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0

., 22 AOÛT 1934

FÉSdréts du. Concours . de français

(Suite de IGRADE III: | Catégorie “A”:

la page 1) L]

Prix décerné à Mile Bernadette Ber- nard, Couvent de l’Assomption

Catégorie “B”: Prix décerné à M. Jean-Paul Bugeaud,

Ecole consolidée de Falher

99.8

Catégorie “C7: Prix décerné à M. Adrien Langlois, Eco-

le Tangent

GRADE Il:

Catégorie “B”:

Ecole du Sacré-Coeur,

Catégorie “C”: Ecole Tellier, Morinville et

L'Abbé, Morinville, ex-aequo:

GRADE" I:

Catégorie “A”: Prix décerné à Mlle Rolande Chalifoux, Couvent Notre-Dame, Morinville

100

Prix décerné à Miles Rita Bourque, Ecole Saint-Michel, Pincher Creek; Georgette Demers, Edmonton; Françoise Leduc, Ecole Beaumont; M. Alfred Magnan, Ecole Beaumont; Eugène Bérubé, Ecole Beaumont, ex-aequo:

iartetheus 100

Prix décerné à Mlle Albertine Houle,

à M. Henry Verbeck, Ecole 100

Catégorie “A”: Prix décerné à Mlle Ethel May North-

cote, Couvent de l’Assomption, Edmonton

Catégorie “B’: Prix décerné à Miles Léa Desfossés,

Ecole consolidée de Falher;

Georgette De Windt, Eco-

le consolidée de Falher; Irène Lemire, Ecole consolidée

de Falher; Marie Dusseault,

Ecole consolidée de Falher;

Annie Gresl, Ecole Lafond; Florence Bérubé, Ecole Beaumont; Germaine Bérubé, Ecole Beaumont; M. Ai-

Rey, Ecole consolidée de Falher, ex-aequo:

saisis 100

Catégorie “C”: Prix décerné à Mlles Alvina Ouellette

et Hélène Garneau, Ecole

CLCELELELEE EEE EL ECEPECCECEOCEECECECEE CECCCRECEPEEEP EEE PEEEEE TEE EEE CCE CCE EECCCE EE DEEE

fait représenter. Ce concours si varié et si nombreux ne saurait surprendre car c'était tout un siècle de dévoue- ment et de vertus que'l'on voulait honorer. Un numéro souvenir nous a dit l’histoire de la fondation de la communauté. Il nous à dit encore les épreuves qui ne lui ont pas été mé- nagées au cours des cent ans et sur- tout il nous a rappelé comment la Providence avait conduit les exilées

de 1905 vers les rives du St-Laurent, |

et les plaines de l'Ouest. Ce que la France perdait le Canada le gagnaïit. Et ïil est hors de doute que Morinville n’a eu qu'à se féliciter des mesures de M. Combes. Puissent-elles continuer à faire le bien au milieu de nous comme elles l'ont fait depuis trente ans et nous continuerons à adresser des actions de grâces à lAuteur de tout don.

Notre paroïsse avait l’insigne hon- neur de recevoir la visite de M. Gould, dimanche dernier. Ce cher Monsieur était ordonné en juin dernier et était en route vers son diocèse d'adoption, Grouard. Il y a un an, il passait ses vacances à Morinville, faisant le ca- téchisme à nos enfants. Aussi, il ne voulut pas traverser Morinville sans c’arrêter un instant. La joie fut gran- de de part et d'autre, de la part dâu curé, des paroïssiens et surtout de nos petits enfants qui revoyaient leur professeur. La messe solennelle fut chantée avec diacre et sous-diacre et Mgr le curé fit le sermon de circons- tance. Bref, le tout fut charmant et en terminant nous ne pouvons nous empêcher de dire que nos meilleurs souhait accompagnent ce nouveau lé- vite dans sa carrière.

Notre club dramatique est allé, di- manche dernier, à Picardville, y don- ner “La cause célèbre.” Nous ne dou- tons pas que la population leur a fait bon accueil, comme par le: passé : et qu'une fois encore nous aurons été heureux d'obliger nos amis du ‘de- hors. \

Notre population semble tout-à- fait anxieuse de voir arriver le Père

Gaudette, Valérien comme l'on dit}

communément. L'on compte les jours qui nous séparent de son arrivée et chacun se demande ce qu'il pourra faire. pour témoigner sa joie. Nous en connaissons un qui jubilera pro- fondément ce jour-là, ce sera le re- gretté M. Gauthier, ancien curé de Morinville et protecteur de notre Va- lérien. Il prendra part à la fête du haut des Cieux alors qu'un cri de re- connaissance s'échappere de la poi- trine du protégé et de ceux qui lui sont chers. Le 2 septembre restera donc écrit en lettres d'or dans les an- nales de notre paroisse, car ce sera le jour cet enfant de Morinville chantera la messe au milieu, des siens.

Mardi dernier, ‘Charles-Rdouard Froment unissait sa destinée à celle

‘[d’Aurore St-Laurent. Un grand nom-

bre de parents et d'amis se sont ren- dus à l'église pour l’occasion et font pour eux les meilleurs souhaits. Baptême: Joseph ‘Thomas Lucien Houle, enfant d'Arthur Houle et de Emilia Dupuis. Les grand'parents Houde furent dans les honneurs. _—Corr,

. LEGAL

Dimanche dernier avait leu la pre- mière communion de nos jeunes .en-

Jfants, 55 enfants s'approchaient pour

la première fois de la Table Sainte,

afin de recevoir leur Créateur. Tous

Lac St-Vincent, ex-aequo: 100

les parents se firent un devoir d’ac- compagner leurs enfants aux sacre- ments. Dans l'après-midi, il y eut la rénovation des promesses et l’offran- de de la couronne à la Sainte Vierge. Le souvenir de ces cérémonies res- tera sans doute gravé dans la mé- moire de ces jeunes.

La Révérende Mère Gallant, assis- es da re des Soeurs Grises de Montréal est actuellement à Legal elle rend la visite à nos dévouées re- ligieuses.

M. Eugène Perras et ses deux en- fants sont revenus de leur voyage dans l'Est. Nous avons aussi remar- qué le retour de M. Médard Léger et Alderic Trudeau de Montréal et Mlle Florida Vaugeois.

Aline Hubert de Joussard est en visite chez M. J.-B. Charrois. —Corr.

FORT KENT

LA

Vendredi 10 août Mgr l'archevêque faisait la visite de notre paroisse. Le matin 32 enfants reçurent le sacre- ment de Confirmation. Mgr fut sur- pris du développement de notré pe- tite paroisse de 34 familles au début, aujourd'hui c'est 70 qu'il faut comp- ter. I1 nous félicite de ce -progrès et du bon esprit qui y règne. Il constata par lui-même que notre église est beaucoup trop petite. Après la messe les marguillers furent invités à di- ner au presbytère. Après discution du côté financier et l'état de notre é- glise, il fut décidé de rebâtir en neuf. Les paroissiens ont promis de faire [tout leur possible. Au battage le pre- mier grain s'est vendu au profit de l'église. La liste du fond de cons- truction est très encourageante. Dans l'après-midi, Mgr accompagné de M. le Curé se rendit à la Mission de La Corey pour donner la confirmation, puis se rendit au Lac Froid.

Avec cette visite ‘coïncidait le fête anniversaire de naissance notre icuré. Comme les circonstances n'é- taient ‘pas propices , ce ne fut que dimanche dernier que l'on se rendit à la salle paroissiale pour céléber

|Éhronique de 5: VA. C.F. A.

. Suite de la page 4)

français de 1 province: “home fem- me enfants:. Refuserez-vous votre i adhésion à ‘VOTRE Assôciation? A- | près tout, vous ne pouvez pas compter sur. une. associftion russe, allemande, ou autre pour faire VOTRE travail! + +

Nous avons encore des ouvertures pour des institutrices patriotes. Veutl- lez vous adresser au secrétariat. -

*L6o-Belhumeur, secrétaire-général.

Icette. fête en famille. La salle était

comble. ‘Plusieurs amis de La Corey, Bonnyville et du Lac Froid s'étaient

‘réunis pour l'occasion, et fêter notre

Curé, lequel &e dévoue parmi nous depuis 12 ans. Le R. P. Bellavance, recteur du Collège des Jésuites, le

P. Pépin du Juniorat, M: les Curés|

Boucher de Laäfond, Lapointe de Bon- nyville, St-Arneaut de St Edouard, R. P. Pelletier de Legoff et le P. L Gibeault, S.J. étaient venus nous encourager par leur présence.

Une adresse fut lue par M. À. Mi- chaud, un bouquet présenté par la petite Simone Ducharme et une bour- se offerte par Y. Levasseur. M. le Curé répondit en termes touchants puis nos distingués visiteurs nous a- dressèrent la parole. Nous regrettons vivement que. plusieurs ne soient pas venus comme ils l'avaient promis aux jeunes organisateurs de cette fête.

Comme preuve de développement

tion, dans quelques jours il sera prêt à recevoir le grain. De tous les côtés, le bruit monotone mais si encoura- geant des moissonneuses se fait en- tendre, surtout cette année que la récolte est si belle et si abondante et le prix du blé assez bon.

En visite, M. et Mme Allard et sa famille du Lac Froid chez leur soeur Mlle Longtin ménagère de M. le curé.

M. et Mme Bernard de Beaumont en recherche des occasions pour s'é- tablir par ici.

A la fin de la semaine nous ap- prenions que M. Guertin de St-Paul était dangereusement malade. La se- maine dernière le vénérable vieillard était en visite ici chez ses deux gar- cons. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

| —Corr.

un autre élévateur est en construc

SAINT-EDOUARD | : Î

Après une longue maladie souffer- te avec grande résignation, M. An- toine Boutin s’est doucement éteint dans le Seigneur jeudi dernier à un hôpital d'Edmonton.

Samedi matin eut lieu ici à St- Edouard le service solennel. Un grand nombre de parents et d'amis se fi- rent un devoir de venir rendre un autre témoignage æe sympathie et au

io mm

C’est le...

TEMPS DES MOISSONS

c’est aussi celui des re- parations d Horloges et de Montres, etc.

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défunt et à la famille si cruellement éprouvé.

Parmi la nombreuse assistance on remerqguait plusieurs amis de la fa- mille venant de St-Paul et d'ailleurs. Les porteurs étaient: M. Raoul Bou- cher, Wilfrid Marcoux, Armand Mar- coux, Maurice Roberge, Zénon Rober- ge et Philippe Dubrule.

M. Eüdie Roberge ORGUE le cor- tège.

Nous nous joignons à ‘tous pour exprimer à la famille nos condolé- ances sincères. |

Est née à M. et Mme Jos. Faucher une fille baptisée sous les noms de Marie, Floriance, Denise.

Parrain: Ernest Dubrule.

Marraine: Floriane Faucher.

M. et Mme LI. Boutin sont aussi les heureux parents d'une fille bap- [tisée sous les noms de ne Ncella, Célina.

Parrain: Albert Dubrule.

Marraine: Mme Aug. Boutin.

{, À M. et Mme Henry Flante une fille baptisée sous les noms de Ma- rie, Roma, Cécile.

Parrain: Charles Plante. Marraine: Mme C. Plante. |

Le pique-nique de Ja paroisse à

CS

‘fremporté un franc succès.

L'on sait fort bien s'amuser à St- Edouard, même en temps de crise. Nous tenons à remércier le cercle

gracieusement fourni une ,magnifi- que soirée.

LAMOUREUX

La moisson est générale dans notre district et elle se révèle très abon- dante, à la grande satisfaction de nos fermiers. Dans maints endroits le blé a poussé très haut et à été versé par la pluie ‘et le vent.

Le cuisine attenante à la salle pa- roissiale est maintenant terminée: il ne lui manque plus qu'une bonne cou- che de peinture pour lui donner son cachet définitif. Nous sommes prêts à donner une soirée et nous espérons pouvoir le faire le 2 septembre pro- chain. _

Joseph Villeneuve a été opéré de l'appendicite, la semaine passée: il est en bonne voie de guérison.

Mère St-Richard, de la Congréga- tion des Filles de Jésus, était en vi- site ces jours derniers dans sa famil- le, M. et Mme Camille Villeneuve.

Plusieurs de nos jeunes filles sont allées, dimanche, le 19 août, à la ré- union des anciennes élèves du Cou- vent de Végreville.

De passage au presbytère de La- moureux: les RR. PP. Walravens. d'Edmonton, McDonald de Wetaske- win, Tessier, curé de St-Albert et M. Beauregard, curé de la Ste-Famille, à Calgary.

I est à M. et Mme Raoul Lan- glois, une fille qui a reçu au baptême les noms de Marie“Pauline. Parrain et marraine: M. et Mme Siméon Lan- —Corr.

BEAUMONT

ŒRISTE ACCIDENT

M. Emile St-Jacques, 21 ans, fils de M. et Mme Joseph St-Jacques a été la victime d’un bien triste accident lun-

| ai matin. Il était allé à récurie soi-

| LA

dramatique de St-Paul de nous avoir

gner les chevaux. Comme il tardait à revenir, M. St-Jacques alla voir ce

après-midi. [tin à 10 h. 30.

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que faisait son fils: il eut la douleur | de le trouver baignant dans son sang. Un des chevaux l'avait rué. On le transporta immédiatement à un hô- pital d'Edmonton il expira lundi

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